Par AFP
Le président François Hollande à Paris, le 12 mars 2016
François Hollande a dénoncé dimanche « avec force le lâche attentat » à la station balnéaire de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, qui a causé la mort d' »au moins un Français » parmi « une dizaine de civils » et de plusieurs membres des forces de sécurité.
« La France apporte son soutien logistique et de renseignement à la Côte d’Ivoire pour retrouver les agresseurs. Elle poursuivra et intensifiera sa coopération avec ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme », a ajouté le président de la République dans un communiqué.
Le président de la République « témoigne aux victimes et à leurs familles la solidarité de la France », a-t-il conclu.
Le Parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour assassinat terroriste. L’ouverture d’une enquête par la justice française est une procédure classique, du fait de la présence d’un ressortissant français parmi les victimes
Manuel Valls a de son côté condamné sur Twitter une « Attaque ignoble à : la France est solidaire du peuple ivoirien ». « Face au terrorisme, une même détermination : ne jamais céder ! », a ajouté le Premier ministre.
Des assaillants lourdement armés, qualifiés de « terroristes » par le gouvernement ivoirien, ont attaqué dimanche la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, à l’est d’Abidjan, tuant au moins 14 civils et deux militaires dans la première attaque de ce type en Côte d’Ivoire, selon un bilan annoncé par le Président Alassane Ouattara.