Patrick EKENG – © Malick MBOW
Le milieu de 26 ans est décédé vendredi soir. Quelques minutes après son entrée en jeu avec le Dinamo Bucarest, le Camerounais a été victime d’un malaise cardiaque.
Par Sarah Frise
Ce vendredi, Patrick Ekeng, milieu de terrain du Dinamo Bucarest, est décédé. Le Camerounais de 26 ans a été victime d’un malaise cardiaque lors d’un match du championnat roumain opposant son équipe aux joueurs du Vittorul Cosntanta. Entré en jeu depuis seulement sept minutes, le milieu, passé par Le Mans entre 2009 et 2013, s’est écroulé sur la pelouse, sans aucun contact avec un autre joueur auparavant.
Conduit à l’hôpital local avec des difficultés respiratoires, Patrick Ekeng s’est éteint plus tard dans la soirée. « Des tentatives de réanimation ont été faites durant une heure et demie sans réussite », a déclaré le médecin du club à la presse. Son décès a ensuite été confirmé par la fédération camerounaise.
De vibrants hommages
Des fans de l’équipe roumaine se sont pressés devant l’établissement de santé tard dans la nuit pour exprimer leur soutien. « Je n’arrive pas y croire. C’est un cauchemar. Pour moi, pour l’équipe et pour tous les supporters de Dinamo. C’est trop », a déclaré Iolel Danciulescu, le directeur général du club.
Du côté de Cordoue, où il a évolué jusqu’à son transfert en Roumanie en janvier dernier, l’émotion est vive également. « Il n’y a pas de mots pour exprimer notre douleur après la mort de Patrick Ekeng. Nous pleurons ta perte. Jamais nous ne t’oublierons ami. Repose en paix », a écrit le club espagnol sur Twitter.
No hay palabras para expresar nuestro dolor por la muerte de Patrick Ekeng. Lloramos tu pérdida. Nunca te olvidaremos amigo. DEP
— Córdoba CF (@cordobacfsad) 6 mai 2016
Sur sa page Facebook, Samuel Eto’o a lui aussi salué la mémoire du jeune footballeur. « Je suis complètement effondré et abattu. C’est totalement incompréhensible, de partir si jeune, avec un talent certain dont les premiers rayons illuminaient déjà le maillot vert rouge et jaune. »
Les images du décès de Patrick Ekeng rappellent celles de son compatriote Marc-Vivien Foé, décédé en plein match entre le Cameroun et la Colombie en 2003.