Par LEXPRESS.fr , publié le 21/09/2016
Pour la deuxième fois en une semaine, un meeting de Nicolas Sarkozy aura été perturbé par des étudiants gabonais. (Photo d’illustration)
AFP/PATRICK KOVARIK
Alors qu’il s’exprimait devant des milliers de fidèles, Nicolas Sarkozy a interrompu son discours pour exhorter les étudiants à « retourner » au Gabon.
Le meeting de Nicolas Sarkozy à Marcq-en-Baroeul aura été marqué par une petite turbulence. Durant son discours, plusieurs étudiants gabonais ont interpellé l’ancien chef de l’Etat du fond de la salle, en criant « Va chercher Ali! », faisant référence à la proximité de Nicolas Sarkozy avec l’actuel président du Gabon, Ali Bongo. Un président dont le trône vacille depuis plusieurs semaines, à la suite d’un scrutin contesté par l’opposition menée par Jean Ping, et qui a plongé le pays dans une période de profonde instabilité politique.
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D’après plusieurs témoins, le candidat à la primaire de la droite a répliqué, les exhortant quitter la France s’ils le souhaitaient. « Ici c’est la France, c’est pas le Gabon. Si vous voulez parler du Gabon, retournez-y! », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris de la salle.
Les manifestants ont ensuite été évacué manu militari.
« Sarko, viens chercher Ali Bongo! »
C’est la deuxième fois en quelques jours que des opposants à Ali Bongo ont fait irruption dans une réunion publique de Nicolas Sarkozy. Lors du meeting de Franconville (Val-d’Oise), l’on pouvait entendre de jeunes Gabonais claironner « Sarko, viens chercher Ali Bongo! »
D’autres événements de ce type ont eu lieu depuis le début du mois. Le 3 septembre, dans un cortège se rendant à l’Ambassade du Gabon, certains membres de la diaspora gabonaise avaient crié « Sarkozy! Viens chercher Ali ».
Le 7 septembre, une manifestation d’expatriés s’était également tenue devant le siège parisien des Républicains.