Le Sénégal a-t-il vite fait de signer les accords de partenariat économiques tant décriés par Guy Marius Sagna et sa bande ? Au regard des réponses de Rama Yade sur la question, il y a vraiment de quoi s’interroger sur les réelles motivations de Macky Sall et de son Gouvernement. Rama Yade soutient en effet que pour ce qui concerne cette affaire, « il est urgent d’attendre », car elle n’est pas encore très claire des deux côtés d’ailleurs. « L’utopie est belle, la démarche souhaitable. Mais, tout est dans les modalités et comme le diable se cache dans les détails, il convient effectivement de poursuivre la réflexion, la discussion pour que chacun en sorte gagnant », soutient la candidate à la présidentielle française.
Interpellée au sujet des parrainages et sa quête de soutien de tailles, Rama Yade d’informer qu’elle se bat. D’ailleurs, le processus pour sera bouclé au mois de mars prochain. C’est en ce moment, ditt-elle, que les candidats retenus, en fonction de leur parrainage, seront dévoilés par le Conseil constitutionnel.
Pour être candidat définitivement à l’élection présidentielle Française, il faut être parrainé par 500 élus qui sont des maires, des conseillers régionaux, des conseillers généraux, des députés, des sénateurs européens, des présidents de commissions, d’agglomérations urbaines etc. Et Rama Yade affirme que son quotidien est concentré sur cette pré-campagne présidentielle. C’est-à-dire la quête de promesses de parrainages. Et elle compte y arriver. C’est d’autant plus important pour elle, que les femmes politiques françaises ne peuvent plus laisser Marine Le Pen seule sur le terrain de la présidentielle.
« (…) Il faut une femme en face de Marine Le Pen. Elle ne peut pas incarner le genre féminin dans la politique française. Ce n’est absolument pas possible. Ce ne serait pas français. Donc, je me bats tous les jours pour passer cette étape là. Je ne suis pas naïve, même si le système politique, dans son conservatisme pèse de tout son poids au niveau des élus locaux. Moi je m’adresse aux indépendants, même si on interdit aux indépendants de parrainer des candidats comme moi. Je fais confiance à l’intelligence des maires. Je travaille à les convaincre sur un projet de fond. Et j’en rallie tous les jours de nouveaux. Le chemin nous conduira jusqu’en mars. C’est à ce moment que les candidats retenus, en fonction de leur parrainage, sera dévoilé par le Conseil constitutionnel ».
Madou MBOJI (jotay.net)