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Le 15 octobre, 2016 Au Sénégal, les découvertes de gaz faites au large des côtes sénégalaises et confirmées depuis le début de l’année sont extrêmement importantes et provoquent beaucoup de spéculations. Jeudi, Rfi, relayant des informations d’acteurs de la filière, indiquait que ces découvertes pourraient placer le Sénégal au 7e rang mondial. Des informations invalidées par la principale société qui gère l’exploration des gisements.
Tentative pour faire monter les enchères alors que les discussions sont en cours avec les multinationales du gaz qui vont gérer l’exploitation ? Une exploitation qui sera effective dans 5 à 7 ans et qui coûtera près de 10 milliards de dollars. Ou erreur grossière dans les analyses des données ? Des acteurs de la filière gaz indiquaient, ces derniers jours à Rfi, sous couvert d’anonymat, que des réserves de 200 TCF de gaz, plus de 5.600 milliards de mètres cubes, auraient été découvertes au large des côtes sénégalaises et ajoutaient que cette quantité placerait le pays au 7e rang mondial des « réserves prouvées ». Des informations évoquées, toujours en off, dans les réseaux économiques et politiques.
La société Kosmos Energy, qui détient 60% des droits de prospection, ne valide pas ces chiffres et indique que les « réserves prouvées » sont actuellement de 25 TCF, un peu plus de 700 milliards de mètres cubes. Avec une projection optimale – les études sont en cours – de 50 TCF, soit 1.400 milliards de mètres cubes. Des informations qui placeraient le Sénégal entre le 23e et le 30e rang mondial, loin donc du 7e rang. Si les quantités annoncées sont donc revues à la baisse, KosmosErnergy confirme que les gisements de gaz sénégalais sont de « classe mondiale ».
Auteur: Le Soleil