29 octobre 2016
Recep Tayyip Erdogan serre la vis. Le président de la Turquie a déclaré que le retour de la peine de mort sera soumis au vote du parlement. Il a également ajouté que les critiques de l’Occident à ce sujet “ne compte pas”.
“C’est pour bientôt, si Dieu le veut”, a-t-il déclaré, samedi, alors que la foule scandait “nous voulons la peine de mort”, pour les auteurs du coup d’Etat manqué le 15 juillet. 35 000 personnes avaient été arrêtées après ce putsch manqué.
S’éloigner de l’Union européenne
“Notre gouvernement soumettra cela au Parlement. Et je suis convaincu que le Parlement l’approuvera et, quand cela arrivera devant moi, je le ratifierai”, a lancé le président turc à une foule conquise.
En 2004, la Turquie avait aboli la peine de mort, afin de favoriser sa candidature à l’adhésion à l’Union européenne. Son rétablissement pourrait ainsi constituer un virage à 180 degrés, et éloigner la Turquie de l’UE. “L’Occident dit ceci, l’Occident dit cela. Excusez-moi, mais ce qui compte, ce n’est pas ce que dit l’Occident, c’est ce que dit mon peuple”, qui confirme les relations orageuses qu’il entretient avec l’Occident.