23 novembre 2016
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Des irrégularités de certaines machines de vote dans trois “swing states” auraient bénéficié à la victoire de Donald Trump, selon un groupe d’expert.
Une défaite malgré 2 millions de voix d’avance. Des experts en sécurité informatique et scientifiques du Michigan ont alerté Hillary Clinton sur un recomptage des voix dans trois états remportés par Donald Trump. D’après le New York Magazine, ce groupe de chercheurs assure avoir trouvé des éléments attestant d’une fraude électronique dans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie. Ces universitaires auraient présenté jeudi dernier leur découverte au camp Clinton, a reconnu le porte-parole du parti démocrate John Podestat.
Voici leur raisonnement. La candidate démocrate aurait reçu 7% de vote en moins quand ceux-ci ont été pris en compte électroniquement, par comparaison à ceux enregistrés sur des bulletins papiers ou par scanner optique. Sur cette base statistique, la démocrate aurait un “manque à gagner“ allant jusqu’à 30 000 voix par Etat. En sachant qu’elle a perdu le Wisconsin de 27 000 votes.
Bien que ces chercheurs reconnaissent que cette différence ne constitue pas en soi une preuve de piratage, ils invitent la perdante du 8 novembre à procéder à une étude approfondie de ces données par un comité indépendant. Une procédure qui s’avère complexe, mais qui pourrait retourner les résultats de l’élection.
Selon les chiffres actuels, Trump a remporté 290 votes du Collège électoral contre 232 pour Clinton. Avec les 16 grands électeurs du Michigan non attribués (car le comptage est encore trop serré), une révision sur cette base pourrait voir les résultats à la fois du Wisconsin (10 grands electeurs) et de la Pennsylvanie (20 voix) se retourner en faveur de la candidate démocrate.
Le camp Clinton a jusqu’au milieu de la semaine prochaine pour déposer un recours dans ces Etats. Toujours d’après ces chercheurs, une autre carte pourrait également être joué par le camp démocrate : celle d’un audit des machines de vote en question.