« Je ne suis pas candidat pour être assis dans un fauteuil à l’Élysée et attendre que le temps passe. »
Winner
Publié le 28 Novembre 2016
« Je n’ai jamais douté, je ne suis pas surpris, même si le score est plus élevé que ce que j’avais imaginé ». Invité sur le plateau du JT de 20 heures de France 2, François Fillon a commenté d’emblée sa victoire à la primaire de droite. Interrogé par David Pujadas sur la « une » de Libération le comparant à Margaret Thatcher, François Fillon a répondu qu’il « assume la comparaison avec toutes les personnalités politiques dans le monde qui ont redressé leur pays. » « Comme aussi [Gerhard] Schröder ou [Matteo] Renzi.
Ce que je veux faire c’est redresser le pays. Avec leurs méthodes, ils ont remis debout des pays qui se portaient mal. », a-t-il souligné. « J’ai toujours pensé que je serais au second tour, car je savais que le projet que j’ai bâti avec les Français répondait à leur demande. », a-t-il précisé.
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Le programme ne sera pas infléchi
Interrogé sur son programme, et sur un possible « assouplissement », François Fillon a assuré que sa priorité est de « redresser » la France. « Je ne suis pas candidat pour être assis dans un fauteuil à l’Élysée et attendre que le temps passe. Je suis candidat pour redresser mon pays. », a-t-il déclaré.
Il a également été questionné sur l’un des points de son programme : la santé. « Je vais travailler avec les responsables de la santé, travailler sur un projet qui doit permettre un équilibre de la sécurité sociale et améliorer le remboursement des soins des personnes les plus modestes. », a expliqué François Fillon. « Toutes les personnes qui doivent être protégées, ne seront pas moins remboursées demain qu’aujourd’hui », a confié le candidat à la présidentielle.
Laurent Wauquiez et François Bayrou
François Fillon a également démenti l’éventuel remplacement de Laurent Wauquiez à la tête du parti Les Républicains par Bernard Accoyer : « Non, non je ne peux pas vous confirmer cela, c’est une information fausse. J’annoncerai mes décisions au bureau politique demain. »
In fine, interrogé sur sa relation avec François Bayrou, François Fillon a indiqué qu’il y avait entre eu un « respect mutuel » et a estimé que « la division [pouvait] conduire à une situation dramatique ». Lorsque David Pujadas lui a demandé s’il souhaitait lancer un appel au président du MoDem, il a répondu : « Je n’ai pas besoin de la télévision, nous allons nous parler. Il ne faut pas laisser le Front national prendre le pouvoir. Mais je ne construis pas un projet politique avec des accords de couloir. »