novembre 2017
Carles Puigdemont et les quatre ministres qui l’accompagnaient en Belgique se sont livrés à la police belge ce matin.
Visé par un mandat d’arrêt européen, le président déchu de l’exécutif catalan s’est livré à la police belge ce dimanche, annonce le parquet de Bruxelles. Quatre ministres qui s’étaient rendus en Belgique avec Carles Puigdemont se sont également présentés à la police.
Une décision du juge d’ici demain matin
“Ce matin, les cinq personnes recherchées en Espagne se sont présentées d’elles-mêmes à la police de Bruxelles. Elles ont été placées en garde à vue à 09h17 ce matin. Le juge les entendra cet après-midi. Il a jusqu’à demain matin pour se décider”, a déclaré Gilles Dejemeppe, porte-parole du parquet de Bruxelles, lors d’une conférence de presse.
Concrètement, le juge d’instruction devra décider de les placer en détention, de les libérer sous condition ou sous caution.
Un mandat d’arrêt émis par l’Espagne
L’Espagne a émis vendredi soir un mandat d’arrêt européen contre Carles Puigdemont, poursuivi désormais pour sédition, rébellion et détournement de fonds publics. Le leader des indépendantistes catalan a refusé de se rendre à une convocation judiciaire jeudi et la justice espagnole a refusé qu’il témoigne par visioconférence depuis la Belgique.
Saisie d’une demande d’extradition de la part de l’Espagne, Bruxelles a trois mois pour donner sa réponse.
Samedi, l’ex-président de l’exécutif catalan a appelé l’ensemble des formations indépendantistes à s’unir en vue des élections du 21 décembre : “Il est temps pour tous les démocrates de se réunir. Pour la Catalogne, pour la liberté des prisonniers politiques et pour la république”, a écrit Puigdemont sur Twitter alors que plusieurs partis indépendantistes ont déjà annoncé qu’elles refusaient de participer à ce scrutin jugé « illégitime ».