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Le 17 janvier, 2018
- Depuis la tuerie de Boffa-Bayotte, le chef de l’État Macky Sall ne s’est pas publiquement exprimé sur le drame. Mais, ce mercredi, lors de la première réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue depuis cet acte ignoble, il a abordé la question. Et au vu de ses propos, rapportés par le communiqué officiel, la colère présidentielle ne semble pas s’être encore estompée.
La traque de toutes les bandes armées est lancée
« Le Président de la République demande au Gouvernement de diligenter dans les meilleurs délais toutes les enquêtes nécessaires en vue de mettre la main sur les auteurs directs de cet acte et leurs complices; personnes qui seront recherchées, arrêtées, jugées et punies par la loi à la hauteur de leurs forfaits odieux », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Mieux, le Chef de l’État « demande aux forces de défense et de sécurité d’engager tous les moyens requis afin de neutraliser durablement toutes les bandes armées qui sévissent sur l’ensemble du territoire national ».
Toutes les autorisations de coupe du bois suspendues
Quant à la coupe de bois dans la région naturelle de la Casamance, le chef de l’État Macky Sall a demandé une suspension de toutes les autorisations : « Le Président de la République demande au Gouvernement de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toutes les autorisations de coupe de bois et de procéder sans délai à la révision du Code forestier ».
Cependant, le Président Macky Sall, qui exprime toute la compassion de la Nation aux familles éplorées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, « réaffirme son option fondamentale de consolider, par le dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs et le développement économique participatif, la dynamique consensuelle de paix entretenue dans la région naturelle de Casamance depuis son avènement à la magistrature suprême en avril 2012. »