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Le 10 février, 2018 Nana Akufo-Addo a déclaré qu’il n’y avait « aucune raison » de souscrire un nouvel emprunt du Fonds Monétaire International, s’appuyant sur la rapide croissance que devrait connaître le pays d’Afrique de l’Ouest cette année.
« Nous sommes déterminés à mettre en place des mesures irréversibles, pour maintenir une stabilité macro-économique », a déclaré Nana Akufo-Addo dans un discours au Parlement à Accra. « Ainsi, il n’y aura plus aucune raison de s’appuyer sur cette institution internationale. »
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— Nana Akufo-Addo (@NAkufoAddo) 8 février 2018
Cité en exemple pour sa croissance rapide au début des années 2000, le Ghana a souffert de la chute des prix des commodités et l’ex-président John Mahama avait du se tourner vers le FMI pour un emprunt de 918 millions de dollars, dont l’argent sera fini d’être versé cette année.
L’endettement du pays a été l’un des fers de lance dans la campagne présidentielle, Akufo-Addo dénonçant la mauvaise gestion économique de son prédécesseur, entraînant selon lui une forte inflation, un fort taux de chômage et des pertes de revenus fiscaux.
« Pour la première fois depuis un long moment, notre économie est solide et tous les indices cruciaux sont au vert », a ajouté le chef d’Etat, arrivé au pouvoir il y a tout juste un an.
En janvier, la Banque Mondiale a prédit une croissance de 8,3% cette année pour le Ghana, grâce à l’augmentation de la production des hydrocarbures, ce qui pourrait être la plus forte croissance au monde.
Mais transformer cette croissance en création d’emplois est le défi le plus important, explique Gideon Amissah, de l’Institut des Economistes Certifiés du Ghana.
« Si le gouvernement n’est pas capable de remplir ses promesses, la confiance que lui accordent les Ghanéens pour l’instant ne durera pas ».
Auteur: AFP