Malgré les critiques des occidentaux, Poutine est en marche vers un quatrième mandat.
Après 18 années passées au pouvoir, en tant que président ou Premier ministre, Vladimir Poutine devrait être réélu dimanche à la présidence russe au terme d’un scrutin présenté comme joué d’avance.
Vladimir Poutine sera opposé à sept candidats lors de la présidentielle du 18 mars en Russie. Sauf que presque tous les candidats ont du recueillir des dizaines de milliers de signatures avant de passer par une Commission électorale.
Sept hommes et une femme se sont présentés à la présidentielle russe. Deux d’entre eux ont été qualifiés d’office puisque leurs partis sont représentés au Parlement : l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski, et Pavel Groudinine pour le Parti communiste. Directeur d’une ferme de fruits dont les revenus se comptent en millions de dollars, Pavel Groudinine est le plus populaire des concurrents de Vladimir Poutine, qu’il a soutenu par le passé. Il reste malgré tout loin derrière, à environ 7% d’intentions de vote. Habitué des présidentielles et des déclarations tonitruantes, Vladimir Jirinovski, 71 ans, est le candidat traditionnel du parti d’extrême droite LDPR. Antiaméricain, antilibéral, anticommuniste. Il est considéré par nombre d’observateurs comme un vrai-faux opposant au Kremlin.
La candidature de Poutine à la présidentielle est l’occasion de revenir sur les 10 choses que vous ignorez de ce personnage dont tout le monde parle.
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Classement Forbes : Poutine, homme le plus puissant du monde
Vladimir Poutine a été consacré homme le plus puissant du monde par le dernier classement du magazine Forbes ( 2016). Devant Donald Trump et Angela Merkel.
Une cote de popularité de 80%
Depuis plusieurs années, quel que soit l’institut de sondage russe, sa cote de popularité flirte avec les 80% en Russie. Mais le président russe ne fait aucune réforme qui fâche et déjà dans les classes moyennes, son précédent mandat a fait beaucoup de déçus. Quand il a débuté sa carrière politique en tant que Premier ministre, en 1999, il ne recueillait que 5% d’opinions favorables.
Un passionné de chasse
On l’a vu plonger dans le lac Baïkal, chasser la baleine à l’arbalète, neutraliser un tigre en Sibérie ou prendre les commandes d’un deltaplane pour guider de jeunes grues de Sibérie dans leur migration. Ces actions très médiatisées font régulièrement l’objet de critiques et de moqueries dans la blogosphère russe.
Oui, mais sans alcool !
Contrairement aux idées reçues, Vladimir Poutine n’est pas un adepte de la vodka (et de l’alcool en général).
20 ans au pouvoir !
Cela fait 20 ans que Vladimir Poutine, nommé premier ministre par Boris Eltsine le 9 août 1999, dirige la Russie. Bien que son bilan soit plus que mitigé, surtout économiquement, il se représente à la présidentielle de mars, afin notamment de poursuivre son bras de fer avec l’Occident.Son objectif : rendre à la Russie une place de premier plan sur la scène internationale.
Une santé de fer
Il est né le 7 octobre 1952, il a donc 65 ans. Mais selon son médecin, le président russe ne « fait pas son âge » grâce à la natation, des « remèdes de grand-mère » et une bonne gestion du stress, a estimé son médecin lundi. « D’un point de vue médical, il fait nettement moins » que 60 ans, a estimé le directeur du Centre médical de l’administration présidentielle, Sergueï Mironov, dans un entretien à l’hebdomadaire Itogui. Selon lui, cela est en partie lié au fait que le président est « sceptique par rapport aux médicaments, même ceux de routine ». « Il préfère les remèdes de grand-mère : thé au miel, bania (bain russe) ou massage », a-t-il expliqué.
Poutine fait 1 mètre 70
Malgré certaines photographies parfois trompeuses, Vladimir Poutine ne mesure que 1 mètre 70, comme Nicolas Sarkozy.
15 ans au KGB
“Officier du KGB”, “colonel espion” ! En réalité, Poutine a fait une carrière plutôt terne au KGB. Mais elle a construit sa réputation et expliquerait son ascension fulgurante entre 1990 et 2000, son mépris des droits de l’homme, les assassinats de journalistes, ses décisions les plus brutales en Tchétchénie, en Géorgie ou en Ukraine, l’argent gagné et ses rapports mal expliqués avec les oligarques, les morts suspectes, les postures viriles. Il est vrai qu’il a passé seize années de sa vie au KGB, de 1975 à 1991, mais ce furent des responsabilités secondaires, des affectations sans relief, cinq ans seulement en poste à l’étranger et même pas à l’Ouest, suivies par un départ du service en douceur, en 1991.
Riche comme Crésus