23h20 – L’intervention d’Emmanuel Macron prend fin après plus de 2 heures 40 d’interview.

« Vous me permettrez de dire que je n’ai pas attendu #metoo pour m’en rendre compte (…)J’ai fait en sorte que le mouvement politique qui était le mien investisse autant de femmes que d’hommes, pas par une politique de façade mais par une vraie politique. »

« Je vois en Europe en quelque sorte des démocraties où les peuples se sont installés dans une fatigue. Des démocraties qui s’habituent à la faiblesse, aux aux inégalités, aux colères… »

« Les gens qui ne relèvent pas de l’asile il faut plus vite traiter leurs dossiers et les renvoyer car on ne peut accueillir toute la misère du monde »

22h53 – Emmanuel Macron entend notamment lutter contre l’islamisme radical à la racine en rétablissant « l’école, le collège, le lycée » et en aidant (les jeunes) à accéder à l’université ». 

« Je veux être sûr qu’une femme voilée l’est par choix (…) Dans la République, nous devons tolérer le voile (…) Le voile islamique ne correspond pas à notre civilité »

22h42 -« J’ai du respect pour François Hollande »

« Quand j’ai été en désaccord, je suis parti (…) Je ne considère pas qu’être ministre c’est être un obligé »

22h38 – L’exercice du pouvoir, « une illusion puérile de toute-puissance, interroge Bourdin. L’intéressé s’en défend :

« J’essaye depuis (son élection) de faire ce que j’ai dit. J’essaye d’être à la hauteur. »

22h20 – « Jupiter est tombé du ciel »

Sur Twitter, Mélenchon rend hommage aux intervieweurs :

22h14 – « Des professionnels du désordre ».

Le blocage des universités et Notre-Dame-des-Landes est maintenant sur la table. Emmanuel Macron réitère que la majorité des bloqueurs des universités ont une « finalité politique » et ne sont pas des étudiants mais « des professionnels du désordre ».

Sur Notre-Dame-des-Landes,« tout ce qui doit être évacué le sera », assure le président. 

22h03 – On aborde désormais le sujet du statut de cheminot et de la réforme de la SNCF. Peut-être une première annonce :

‘A partir du 1er janvier 2020, l’Etat reprendra progressivement la dette (de la SNCF) » 

Emmanuel Macron avait déjà annoncé jeudi que cette dette serait reprise « pour partie » et « progressivement » à mesure que les réformes entreraient en vigueur à la SNCF.

21h45 – « Pas d’économies sur l’hôpital durant le quinquennat », garantit le président.

21h42 – Sur sa politique économique et la hausse de la CSG, Macron dit vouloir rendre le travail plus « rémunérateur ». Il assure en outre qu’il ne créera pas de « nouvel impôt », ni local, ni national.

« Le salaire de ceux qui travaillent sera accru par ces mesures. Pour une personne qui travaille au niveau du SMIC, ce sera 32 euros par mois en plus. Ca c’est la priorité. C’est un choix de solidarité intergénérationnelle que j’ai demandé à nos anciens.(…) 60% d’entre eux auront une compensation à compter du 1er novembre ».

 

 

 

21h35 – Une heure d’interview. Les journalistes ne ménagent pas Emmanuel Macron, qui riposte à chaque question, faisant régulièrement monter le ton ainsi que le volume sonore de l’entretien.

21h30 – « Favoriser le dialogue »

Au sujet des plans sociaux, notamment chez Carrefour, Macron dit :

« Je ne vais pas vous dire que je vais interdire les plans sociaux (…). La solution à laquelle je crois et de permettre qu’il y ait un dialogue social plus efficace au niveau des entreprises et des branches »

 21h21 – Sur son amitié avec Bernard Arnaud, Emmanuel Macron dénonce des « insinuations ».

21h14 – La discussion s’envenime autour des termes de « fraude », d’ « optimisation » et d’ « évasion fiscale ».

21h10 – Pour le président, la « colère » des opposants de Notre-Dame-des-Landes « n’est pas légitime ».

21h09 – « Nous mènerons la réforme de la SNCF jusqu’à son terme », assure Emmanuel Macron.

21h07 – « J’entends les colères »

La discussion est passée sur la « coagulation des mécontentements ».

« Je ne souscris en rien au fait qu’il y aurait une coagulation des luttes. Je suis déterminé et je n’aime pas la malhonnêteté intellectuelle donc je la combats »

21h03  – Interrogé par Edwy Plenel sur le fait de décider seul de frapper la Syrie, Emmanuel Macron le renvoie dans les cordes en brandissant la Constitution française qui lui confère ce pouvoir.

21h02 – Interrogé sur la possibilité de « faire la paix » en se livrant à des « actes de guerre », le président de la République a contesté « faire la guerre ».

20h58 – La réaction de la Russie montre qu’on n’est pas entré dans une surenchère, dit Macron. Par ailleurs, Macron veut convaincre Russes et Turcs de venir à la table des négociations.

20h53 – Intervenir sans le consentement de l’ONU ? Emmanuel Macron estime que la France est restée dans « le cadre de la légitimité internationale », « sans déclarer la guerre au régime d’Assad » et « sans aucun dommage collatéral à l’égard des Russes ».

20h49 – La Russie est complice de l’emploi d’armes chimiques en Syrie, dit le président qui assure l’avoir dit lui-même à Vladimir Poutine le matin des frappes.

20h48 –  « C’est la communauté internationale qui est intervenue ».

Intervenir sans le consentement de l’ONU ? Emmanuel Macron estime au contraire que « c’est la communauté internationale qui est intervenue »

20h45 – « Une opération parfaitement conduite »

« Nous avons réussi l’opération sur le plan militaire ». Les capacités de production d’armes chimiques de la Syrie ont été détruites, assure le président.

« Une opération parfaitement conduite (…) Trois sites de production d’armes chimiques ont été visés, nous avons réussi l’opération sur le plan militaire ».

20h42 – Jean-Jacques Bourdin interroge Emmanuel Macron sur les preuves des armes chimiques en Syrie.

« Pouvez vous ce soir nous apporter les preuves que l’action a été efficace et que des actes chimiques ont été détruites ? »

20h40 – L’intervention débute sur les chapeaux de roues, pour « au moins deux heures », promet Bourdin.

20h39 – Emmanuel Macron est déjà intervenu jeudi dernier auprès des Français.

20h35 – C’est aussi l’occasion de dresser un premier bilan d’Emmanuel Macron à l’Elysée, un an après sa prise de fonction.

20h32 – Mais, lors de cet entretien au long cours, qui devrait durer au minimum deux heures, le chef de l’Etat devrait aussi être interrogé sur la grogne sociale, la situation à Notre-Dame-des-Landes, la laïcité, la sécurité, l’immigration ou encore l’international…

20h30 – Un débat sans vote devant les assemblées se tiendra d’ailleurs lundi à partir de 17h, comme le prévoit la Constitution.  

20h29 – Fustigeant un « alignement » sur les États-Unis, le dirigeant de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à « rétropédaler » après des frappes « irresponsables ».

20h28 – Côté FN, Marine Le Pen a jugé que la France avait perdu « une occasion d’apparaître sur la scène internationale comme une puissance indépendante ».

20h25 – Le président des Républicains a affirmé dans le Journal du Dimanche ne pas croire « à l’utilité de frappes punitives ».

Laurent Wauquiez estime que « la priorité » d’Emmanuel Macron « doit être de lutter contre les islamistes ».

20h22 –  Emmanuel Macron pourrait également répondre aux critiques sur cette opération, qui n’a pas recueilli l’unanimité auprès de l’opposition.

20h20 – C’est en chef de guerre que devrait s’exprimer le président ce soir.

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à l’intervention d’Emmanuel Macron à partir de 20h35.