Volonté et courage, voici les qualités d’Emmanuel Macron et comment, en un an, il a transcendé l’image dégradée de la France.
Jérôme Dubus Conseiller de Paris du 17ème, LREM
POOL NEW / REUTERS
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« Ce soir vous l’avez emporté, la France l’a emporté »
Nous étions le 7 mai 2017, peu avant 23 heures et c’est par ces quelques mots, si simples et pourtant si forts de sens, que le Président de la République, fraîchement élu au terme d’une campagne aussi dure qu’exaltante, s’adressa à la Nation. Ce soir-là, Emmanuel Macron nous démontra à tous que l’audace française, cette combinaison si subtile et si unique de conviction, de force et d’espérance, avait triomphé et le pourrait toujours. Seulement, nous n’étions qu’au début du chemin. Sans fard et en toute transparence, il nous dit : la tâche, qui nous attendait, serait immense.
Et elle le fût, car il s’agissait – et il s’agit encore – de rendre à la France un rayonnement dont elle n’avait plus joui depuis des décennies. L’attente des Français était particulièrement forte: ils avaient choisi la « révolution » face au statu quo et aux conservatismes.
Tout l’enjeu n’est donc pas de regarder vers le passé, mais bien au contraire, de construire ensemble nos lendemains, de bâtir une France nouvelle, ouverte sur le monde et sur son époque. Il s’agit de faire le pari de l’individu, de sa volonté de réussir et du respect du risque d’innover, de la capacité à se dépasser, à retrouver cette exception française longtemps admirée et depuis 30 ans délaissée.
L’économiste Georges Elgozy déclarait qu’ « un problème politique est un problème économique sans solution ». Le Président l’a compris. Alors, il a agi et vite. Plafonnement des indemnités prud’homales, réduction des délais de recours, possibilité de négocier sans syndicat, fusion des instances représentatives du personnel… Voici notamment par quels biais le Gouvernement est parti à l’assaut, dès l’été 2017, d’un totem, que tous disaient pourtant inoxydable : le Code du Travail. L’objectif avoué n’était ni plus ni moins que de remettre en phase liberté de gestion et progrès économique, technique et social. Et cet objectif sera atteint en 2018.
Cette conviction profonde que la réussite individuelle n’a plus à être pointée du doigt, mais au contraire accompagnée, soutenue et célébrée, est la marque de cette nouvelle ère politique. En matière d’éducation, par exemple, la limitation des effectifs des classes de CP dans les zones REP+ et une meilleure orientation universitaire sont deux facettes d’un même puissant message : chacun, peu importe son origine, peu importe son vécu, peut réussir, s’il en a la volonté, le courage et si la société y contribue.
Oui, volonté et courage, voici les qualités d’Emmanuel Macron et comment, en un an, il a transcendé l’image dégradée de la France. Après tout, il en fallut de la volonté et du courage pour instaurer une « flat tax » de 30 % sur les revenus du capital. Il en fallut aussi pour se rendre en visite d’état chez Donald Trump, sans rien renier de nos désaccords de fond sur les taxes douanières sur l’acier et l’aluminium, le nucléaire iranien ou encore les engagements de la COP21. Il en fallut encore davantage pour tenir tête à Vladimir Poutine et répondre sans attendre à l’emploi d’armes chimiques par son allié syrien. Il en fallut même pour obtenir de l’Union Européenne le durcissement du statut des travailleurs détachés. Bref, il en fallut pour rendre à la France son statut pluriséculaire de puissance mondiale.
Et pourtant, même si tant a déjà été accompli, nous ne sommes qu’au début de cette ère nouvelle. Le nombre inédit de réformes engagées en témoigne et nous promet des lendemains nouveaux. SNCF, formation professionnelle, meilleure orientation à l’université, retraites, droit d’asile, institutions… Tous ces enjeux d’aujourd’hui, le Président s’était engagé hier à les guider vers plus de pragmatisme et plus de justice. L’heure est ainsi désormais aux actes et tant pis si les forces du passé s’agitent dans ce qu’elles voient comme une lutte pour leur survie. Ce conflit entre le nouveau et l’ancien monde, entre l’audace française et le dernier sursaut d’orgueil des conservatismes, il faudra le gagner et il sera gagné, car il en va de l’avenir de la France et des Français, de notre avenir commun.
En somme, en l’espace de près d’un an, le Président Macron a déjà accompli tellement plus que tous ses prédécesseurs. Et même si la route reste longue et sinueuse, la démonstration de sa conviction inflexible et impérieuse témoigne que notre choix de croire en lui fut le bon. L’espérance était « le premier risque, le risque des risques », elle sera désormais la clé de notre sursaut.