
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Le pays a voté une loi qui exclut les étrangers de son marché immobilier résidentiel. À quelques exceptions près.
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«C’est une étape très importante qui prouve la détermination de ce gouvernement à permettre que davantage de Néo-Zélandais puissent réaliser leur rêve de l’accès à la propriété», a déclaré le ministre du Développement économique David Parker. Il a ajouté que cette réforme visait à «assurer que le marché pour nos maisons soit fixé en Nouvelle-Zélande et pas par les marchés internationaux».
Taux de propriétaires au plus bas depuis 60 ans
Dans un rapport, le gouvernement avait indiqué il y a quelques mois que l’immobilier résidentiel avait augmenté de 30% en cinq ans, une hausse deux fois supérieure à la croissance des salaires, et même quatre fois plus forte à Auckland. En conséquence, le taux de propriétaires est au plus bas depuis 60 ans.
Le gouvernement de centre-gauche de Mme Ardern a toujours imputé cette situation à l’appétit immobilier grandissant d’investisseurs étrangers au pouvoir d’achat supérieur à celui des Néo-Zélandais. Il avait même identifié les investisseurs chinois comme étant les principaux responsables de la flambée des prix à Auckland. La nouvelle législation aura pour conséquence d’interdire aux investisseurs vivant à l’étranger, notamment en Chine, d’acheter des résidences en Nouvelle-Zélande.