le 01/12/2018
- LE SCAN POLITIQUE – En marge du G20, le chef de l’État a réagi aux violences qui ont éclaté en France lors de la mobilisation des gilets jaunes.
La réponse se veut courte mais claire. Depuis l’Argentine, où il participait samedi au G20, Emmanuel Macron a réagi aux violences qui ont éclaté en France en marge dela mobilisation des «gilets jaunes». «Ce qui s’est passé aujourd’hui à Paris n’a rien à voir avec l’expression pacifique d’une colère légitime», a lâché le président de la République lors d’une déclaration à la presse.
«Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des bâtiments publics ou privés soient incendiés, que des passants ou des journalistes soient menacés ou que l’Arc de Triomphe soit souillé», a poursuivi Emmanuel Macron.
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«Ils veulent le chaos»
Le président de la République a indiqué qu’il avait «convoqué une réunion» dès dimanche matin à son retour en France, aux côtés «du premier ministre, le ministre de l’Intérieur et l’ensemble des services compétents». «Je respecterai toujours les contestations, j’entendrai toujours les oppositions. Mais je n’accepterai jamais la violence», a ajouté Emmanuel Macron.
Et de prévenir: «Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration. Ils veulent le chaos. Ils trahissent les causes qu’ils prétendent servir et qu’ils manipulent. Ils seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice».
Interrogé par la presse pour compléter son propos, le chef de l’État n’a pas voulu s’exprimer davantage.
De son côté, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner était l’invité du journal télévisé de TF1. «Les forces de sécurité ont été attaquées», a dénoncé le ministre qui a pointé du doigt «les professionnels du désordre» qui sont «camouflés en gilets jaunes». «Celles et ceux qui ont souillé ce sont ces casseurs», a-t-il dit, invitant les gilets jaunes à «ne pas se faire embarquer par ceux là». «Ne participez plus à ces attaques de factieux», a demandé Christophe Castaner, tout en assurant que le gouvernement tendait la main aux manifestants.