Pendant huit ans, le photographe britannique Dale Morris s’est rendu au sud de l’Ethiopie. Il est allé à la rencontre des peuples de la vallée de l’Omo, où beauté rime avec modifications corporelles radicales : peintures tribales, tatouages, piercings et scarifications.
Dale Morris, qui vit en Afrique du Sud, voyage à travers le monde et réalise des reportages photos depuis plus de vingt ans. Il a reçu de nombreux prix internationaux et ses travaux, publiés dans une cinquantaine de magazines, constituent un corpus de plus de 500 articles.
Egalement guide spécialisé dans les voyages photographiques et écologiques basés sur l’observation des peuples et de la nature, il dirige régulièrement des expéditions à Bornéo, en Afrique de l’Est, en Amérique du Sud, en Inde, à Madagascar ou encore dans l’Antarctique.
Aujourd’hui, les coutumes des peuples de la vallée de l’Omo, vieilles de milliers d’années, menacent de disparaître avec le développement économique du pays et la construction d’immenses infrastructures comme Gibe III, le plus haut barrage d’Afrique, inauguré en 2016.
Avec cette dernière série de portraits réalisés en 2018, Dale Morris a voulu laisser une trace de ces populations et leurs coutumes dans nos mémoires.