« Qu’est-ce qu’il se passe avec Balotelli ? Il se passe qu’il est noir, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Il travaille pour s’éclaircir, mais il a des difficultés », a tout simplement déclaré le président de Brescia, sans se rendre compte de la violence de ses propos.
Goal.com
En conférence de presse, le président de Brescia a été l’auteur d’un dérapage raciste envers son attaquant, Mario Balotelli.
« La Serie A et l’UEFA devraient plus réagir » concernant les dérapages racistes en Italie, prévenait récemment l’attaquant de l’Inter Milan, Romelu Lukaku, régulièrement visé. Et nous allons bien voir s’il a été entendu, car son homologue Mario Balotelli a également dû faire face à la bêtise humaine ce lundi.
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Sauf que celle-ci ne venait pas des supporters adverses, mais bien de son… président, Massimo Cellino. En conférence de presse, le boss de Brescia a été interrogé sur la mise à l’écart de son buteur pour la rencontre perdue à Rome (0-3) dimanche, et il a fait bien plus que déraper.
« Qu’est-ce qu’il se passe avec Balotelli ? Il se passe qu’il est noir, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Il travaille pour s’éclaircir, mais il a des difficultés », a tout simplement déclaré le président de Brescia, sans se rendre compte de la violence de ses propos.
L’excuse peu convaincante du club
Une phrase à peine croyable de la part du dirigeant italien, mais celle-ci a bel et bien été prononcé. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix s’élèvent d’ores et déjà pour réclamer des sanctions à son encontre, et le club a logiquement été contraint de réagir.
« Le club précise qu’il s’agit évidemment d’une blague à titre de paradoxe, clairement mal comprise, déclarée dans le but de dédramatiser une exposition médiatique excessive et avec l’objectif de protéger le joueur lui-même », a déclaré Brescia dans un communiqué. Une excuse peu convaincante, non ?