Brigitte Macron « hallucinée » : ce virulent discours sur Emmanuel Macron qui a choqué la Première dame

Brigide-MACRON.© Malick MBOW
Brigide-MACRON.© Malick MBOW

« PARIS N’A PEUR DE RIEN »

Agence 6 Media | samedi 8 février 2020

Anne Hidalgo s’affiche en Une du numéro de février de Vanity Fair. Le magazine revient à cette occasion dans ses colonnes sur les dissensions entre la maire de Paris et Emmanuel Macron. Une hostilité qu’elle n’a pas hésité à manifester lors d’un discours édifiant, et qui a fait halluciner jusqu’à la Première dame.

Les révélations de Vanity Fair ne vont pas arranger les relations entre les Macron et Anne Hidalgo. Dans son numéro de février, dont la maire de Paris fait la Une, le magazine revient sur le discours lapidaire que cette dernière a prononcé après l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, et sur les circonstances qui l’entourent. Des mots qui auraient été soigneusement choisis et pesés par Anne Hidalgo, et qui ont passablement agacé l’épouse du président. C’est qu’entre l’édile et le couple présidentiel, les tensions ne datent pas d’hier.

C’est bien simple, pour Anne Hidalgo, Emmanuel Macron n’est ni plus ni moins qu’un « traître », révèle Vanity Fair. Elle le surnommait même ainsi dans tout Paris, à l’époque où il était ministre de l’Économie. Entre eux, les griefs se sont cristallisés autour du vote de la loi sur le travail du dimanche. Alors qu’il lui avait promis de la laisser définir les 12 zones commerciales ouvertes ce jour-là, le futur président a repris la main sans lui laisser de voix au chapitre. L’édile s’est défendue et a obtenu gain de causemais la pilule n’est jamais passée. Elle refusera d’ailleurs d’autoriser une fête sur le Champ-de-Mars pour la victoire du président fraîchement élu, forçant ce dernier à se « rabattre » sur le Louvre, propriété de l’État.

Brigitte Macron choquée

Un ressentiment qu’elle n’a pas manqué de rappeler à l’occasion de sa prise de parole le 17 mai 2017. Un discours préparé au moment même où se faisait la passation de pouvoir à l’Élysée, à laquelle l’édile avait refusée d’assister, prétextant une audition inratable devant le Comité olympique, rapporte Vanity Fair. Alors qu’Emmanuel Macron se voit investir de la plus haute fonction de l’État, Anne Hidalgo, elle, l’assassine sur le papier. Ses proches craignent le pire, à commencer par son conseiller stratégique Jean-Marie Vernat, qui lui demande de mesurer ses mots. « Pourquoi donc ? », se serait emporté la maire de Paris, selon le mensuel.

Le lendemain, à la mairie, devant une salle comble, Anne Hidalgo s’avance. « Avec votre élection, la France s’éloigne du pire… L’histoire de Paris nous enseigne que les relations entre l’État et la ville capitale ont toujours été complexes », commence-t-elle son discours, qu’elle conclut par une phrase pleine de défiance « Paris n’a peur de rien ». Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle aurait rajouté « ni de personne ». Dans la salle, Brigitte Macron manque de tomber de son siège.

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