« Une honte », pour le député Insoumis Jean-Luc Mélenchon, alors que les gestes barrière s’imposent dans notre quotidien pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.
POLITIQUE – Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les gestes barrière sont entrés dans le quotidien des Français. Le port du masque tend à devenir obligatoire en certains endroits, les embrassades restent un souvenir du monde d’avant, et la distanciation sociale est sur toutes les lèvres.
Derrière ce terme, le fait de se tenir à au moins un mètre de quiconque. Des règles d’autant plus importantes depuis le déconfinement de la population et le retour à une vie -presque- normale. Les affiches et autres publicités les évoquant se multiplient.
Mais parmi elles, celle publiée vendredi 22 mai par la préfecture de Martinique ne passe pas.
Elle enjoint, notamment, les Martiniquais à compter le mètre de distanciation à l’aide d’ananas, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Une “honte” pour Jean-Luc Mélenchon, qui a vivement réagi sur les réseaux sociaux.
D’autres élus, à l’image d’Éric Coquerel (LFI) ou Karima Delli (EELV) se sont indignés, dans le sillage du patron des députés Insoumis, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Face à ces réactions, la préfecture a retiré son message, en présentant des excuses. “Nous présentons nos excuses si elle a pu heurter certains d’entre vous. L’unique objectif était de montrer l’importance de la distanciation face à l’épidémie”, a écrit le service communication.
Certains répondent à Jean-Luc Mélenchon que d’autres affiches existent sur le même modèle. Présentant le mètre de distanciation sociale sous forme de spécialités locales. C’est par exemple le cas dans le Bassin d’Arcachon où la marque locale B’A (Bassin d’Arcachon) a publié une affiche sur les réseaux sociaux expliquant que la distance acceptable entre deux personnes pouvait se mesurer à l’aide d’une douzaine d’huitres alignées.
D’autres exemples de la sorte fleurissent sur les réseaux sociaux. La ville de Saint-Etienne promeut pour sa part 25 babets (des pommes de pin dans le langage du Forez) entre chaque personne.