Commentaire : « Très bonne analyse et surtout excellente mise en garde qu’on aurait dû prendre en compte avec profit. Malheureusement c’est la politique politicienne qui a prévalu. La politique est devenue un moyen facile de gagner conformément sa vie, et non ce qu’elle devrait être réellement. A savoir, entre autres et surtout, aider notre jeunesse à être éduquée et formée pour construire le Sénégal de demain, pour entrer dans la dynamique des transformations et des innovations du monde moderne, sous l’impulsion certes du digital et des techniques nouvelles, mais également à l’aide de notre génie créateur propre. Cela nous èpagnerait toute cette horde de jeunes désemparés, fuyant le pays où s’accrochsnt à de pseudo métiers, comme tu l’as si bien dépeint.
Et pourtant ce ne sont ni les potentialités, ni les opportunités qui manquent â notre pays. Nos dirigeants sont justes trop peu imaginatifs, trop peu cultivés et insuffisamment patriotes pour ëtre en mesure de concevoir et de mener de vraies politiques de développement économique, culturel et social.
A LA FIN DE L’ÈRE DE MACKY SALL ET AUX AURORES DE CELLE DE SON SUCCESSEUR, TON MESSAGE DEMEURE PLUS QU’ ACTUEL ET MERITE DTOUTE L’ATTENTION ET DE NOS FUTURS DIRIGEANTS ET DE TOUTES PERSONNES RESPONSABLES
CONCERNÉES PAR LE FUTUR DE NOTRE PAYS »
Alpha DIENG ancien administrateur civil
Portrait des candidats retenus CC © Malick MBOW
Président MACKY SALL PRUDENCE !!! « Il y a 5 ans ma contribution aux Dialogues »
Je cite Libération, le quotidien français « Macky SALL un petit tour et le revoilà » ironisant ou péjoratif ! Je n’en pense rien de vrai mais dans le déroulement des choses, c’est une élection de tour de passe-passe comme qui dirait une carte blanche pour une sortie honorable. Il appartient à chaque électeur de se faire son scénario.
En ce qui me concerne, beaucoup de mes proches sont étonnés de ma position de soutien au président sortant ; oui certes ils ont raison parce que je ne fais pas de la politique telle qu’elle est faite aujourd’hui, je ne ferai pas de la politique selon ma volonté mais on ne sait jamais de quoi serait fait demain et je le dis en tant que musulman car c’est Dieu le tout-puissant qui dispose. Les urnes ont donné leur verdict, gouvernants comme opposants ont quelque part raison, comme pour dire que gagnants et perdants se retrouveraient pour dire qu’un pays ne se gouverne pas à sens unique, la politique pour moi c’est un large partage d’idées et d’arguments diversifiés pour obtenir un consensus.
La démocratie est l’idéale pour tous les peuples du monde mais attention avec un peu plus de réalisme. Enfin réveillons-nous, comprenons que le temps est important, aussi il faut retenir que tant que nous ne prendrons pas en compte ce réalisme et que nous nous limitons seulement aux individus et à l’homme nous serons toujours dans la politique partisane. Le monde va à une vitesse incroyable telle que les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Alibaba) se sont emparés des leviers de commande ou tentent de le faire. De quelle sauce serons-nous mangés dans un si proche avenir ? Dans le passé, les colonisateurs habitaient en face de chez nous.
Aujourd’hui les colonisateurs sont loin de chez nous ils habitent dans leurs continents où ils ont les moyens de tout contrôler. Bientôt on aura plus besoin de Président mais d’une jeunesse « startup » pour faire face aux interfaces virtuelles mais réelles, l’ère des serveurs du « Big data ». L’Afrique doit sortir de ce phénomène de se mordre la queue de tout temps et de voir comment aller vers l’émergence. Pour cela il ne fallait surtout pas mettre « OUT» le président sortant, il a été tout simplement réélu parce qu’il est dans un processus de compréhension du monde futur par conséquence toujours vers l’avant. Ce grand peuple majeur, intelligent, respectueux, ambitieux, a tout compris : c’est le Sénégal. Je serai le premier à dénoncer sa politique du tout à l’étranger mais le processus mis en place est tellement engagé que je peux l’encourager mais en rectifiant sa politique de ce que nous considérons comme les laissés pour compte, à savoir, notre si chère jeunesse qui est en déperdition totale. Qu’il ne s’agisse pas non plus de saupoudrage mais plutôt de réalisme c’est-à-dire voir les priorités, juste pour dire, d’avoir une lecture que je dirai « visuelle » de cette population vivante dans la banlieue proche de Dakar mais qui tous les matins remplace le chant du coq pour annoncer la reprise des activités aux dormeurs de 10 heures du matin sur le chemin du travail. Des ambulants, à la main d’œuvre à bon marché pour certains employeurs profiteurs hélas parce que faisant de ces sous-qualifiés des exploités jusqu’à l’os, ne leurs restant sur eux que la peau collée à leur squelette comme des « zombies gentils » dans une posture d’attente d’un second enterrement, aussi, penser à cette jeunesse du Sénégal profond, attendant les compétitions dites « nawétane » comme exutoire ou mal nécessaire à leur épanouissement, Rappelons-nous ce que disait le chef d’Etat Guinéen Alpha Condé comme quoi « la jeunesse africaine c’est une bombe à retardement, ».
Moi personnellement, je suis inquiet et peut-être même de cette situation. La plupart de ces jeunes sont mariés ou soutiens de famille malgré leur jeune âge. Aussi quelle serait l’action de l’état dans le futur au point de vue prise en charge sanitaire lorsque devant un tel spectacle désolant de tant de jeunes vendant des chinoiseries pour une pièce de moins d’un euro si l’on compare ce Franc CFA limité à l’échange local entre pays d’Afrique concernés, presque interdit de sortir desdits territoires parce que sous commandement cette monnaie ne sert qu’à un effet miroir sans valeur hors de la zone CFA. Ces jeunes se faufilant entre les voitures embouteillées toutes déversant un gaz aussi nocif nommé dérivant du Diesel qu’aujourd’hui l’Europe a complément banni parce que considéré comme criminel. Je suis alarmiste et pessimiste mais j’espère que le nouveau élu Président Macky Sall aura suffisamment compris pour que les priorités offrent des opportunités à cette jeunesse qui même avec un niveau suffisamment élevé se retrouve à la sortie de leur formation sans stage à plus forte raison sans emploi. Encore que cette jeunesse dans la plupart des cas est mal formée avec la prolifération des écoles ou autres instituts qui ne se soucient que des rentrées d’argent à la place de la bonne instruction à délivrer. L’Etat est parfois complice de cette situation que notre pays encourt dans l’encadrement des formateurs à tous les coins de rue, une école soi-disant de formation déverse dans le pays énormément de jeunes sans niveau ni qualification. L’Etat doit jouer son rôle de filtre avant d’octroyer des autorisations et ce après une enquête minutieuse et non pas s’en servir comme dépotoir d’une masse qu’on n’a pas pu orienter dans les universités et grandes écoles gérées par le Ministère de l’Enseignement supérieur. Il manque une grande pertinence d’efficacité sur l’objectif visé : l’emploi. Trop de « cadres » cela va s’en dire mais le plus important c’est où se situent leurs débouchés. Avons-nous suffisamment mesuré ou analysé cette cause ou allons- nous fermer les yeux longtemps encore pour continuer de former des futurs chômeurs. Pour extrapoler, je reviens au métier que je connais si bien d’architecte qui risque de disparaître et cela va être un grand mal pour ce pays et notre continent. Les architectes sont abonnés au profit de l’industrialisation de ce métier d’architecte le tout emballé par la formule PPP. Un métier noble purement attaché à la culture qui peut déboucher sur une politique d’architecture identitaire avant-gardiste d’apport différentiel par notre savoir-faire local. Pour cela il faut que l’on comprenne l’utilité de l’architecture dans un processus développement qui mènera forcément, par la créativité et une naissance des nouvelles filières, vers une appartenance de bien-être, l’art de vivre l’habitat, l’urbanisation, au-lieu de se jeter sur des grands ensembles abonnés partout parce que causant plus d’effets négatifs qu’autre chose. Maintenant nous sommes dans le temps de mieux faire tout en maintenant cette trajectoire vers l’horizon 2035.
Les élections sont derrière nous, le verdict donné et le président élu a eu le triomphe modeste en appelant tout le monde à un dialogue pour un meilleur Sénégal. Il est cependant bon que les hommes politiques et les politiciens comprennent qu’il y a un temps pour la politique mais le temps le plus précieux est pour le travail. Alors…
Les futurs candidats aux prochaines échéances électorales, pour ne pas dire présidentielles, préparez-vous dès aujourd’hui pour ne pas être pris de cours ; je vous appelle à la construction de notre pays dès cet instant chaque pierre a son importance dans l’édification de cette nation vous avez le droit de revendiquer mais positivement 2024 est si proche, ne vous laissez pas emporter par la politique politicienne. Chapeau bas aux perdants/gagnants d’avoir secoué le baobab, félicitation à l’élu méritant et bonne chance à tous pour un seul victorieux le Sénégal !!!
Malick Mbow Architecte
Ah oui ! avant que je n’oublie nota: Écoutez l’identité culturelle l’album : Gaindé -Voices fram (Less Waxul) artistes : Youssou Ndour / Yande Codou Sene