- | Le 07 avril, 2016
- La gestion du Parti socialiste durant ces 20 ans par Ousmane Tanor Dieng a été épluchée par «L’Observateur» qui y consacre un dossier. Selon le journal, «les fidèles de Tanor Dieng parlent d’un homme de consensus, courtois et pondéré, alors que ses détracteurs le présentent comme un homme de clan».
Beaucoup s’accordent à dire que lorsqu’il prenait les rênes du Ps, il n’avait pas «toute l’expérience politique nécessaire» pour conduire un parti de cette dimension. «L’erreur qu’il a commise, c’est qu’il a pensé que les caciques qui étaient restés voulaient prendre sa place. Il s’est barricadé.
Il a eu un instinct de conservation, pensant que nous allions nous battre pour le faire partir. Il nous a stigmatisés. Il voyait en nous des opposants qui voulaient son poste, du fait que Diouf était parti. Il a constitué une sorte de bouclier autour de lui. C’est le fond du conflit qui est né après le départ de Diouf. Il gère en solitaire, sans l’opacité», explique un ancien baron socialiste, sous le sceau de l’anonymat.
«Tanor a toujours souffert de ce complexe de ne pas faire partie des caciques du parti. Il a toujours nourri ce complexe, qu’il a traîné avec lui, parce qu’il a été parachuté», ajoute-t-il. Mais Abdoulaye Elimane Kane, pour sa part, soutient que «Ousmane Tanor Dieng a le souci de rassembler». «Nous sommes un parti dont il faut assurer l’unité et la cohésion et Ousmane Tanor est très attentif à cela», témoigne-t-il.
Auteur: seneweb New