Dans une longue interview accordée au magazine GQ, le «Duc de Boulogne» évoque son combat manqué avec Kaaris et n’hésite pas à s’en prendre aux poids lourds du rap américain.
Privé d’Instagram, Booba a trouvé une nouvelle tribune. Si jusqu’à présent ses attaques étaient destinées au rap francophone – La Fouine, Rohff, Kaaris, Damso -, il s’en prend aujourd’hui à plus gros que lui.
Dans les colonnes de QG , le rappeur de Boulogne a fortement critiqué ses homologues américains. «Kanye, je déteste, humainement, musicalement, c’est tout ce que je ne supporte pas, ça fait dix ans qu’il a craqué. C’est un démon ce mec, c’est le règne du mensonge, de l’hypocrisie, du fake, c’est horrible. (…) C’est incroyable d’être aussi nul. Et puis personne n’écoute sa musique! Les gens écoutent une fois par curiosité, mais après ils arrêtent. Je l’ai vu en concert, le mec ne sait ni chanter ni rapper, il n’a pas de souffle, pas de coffre, c’est le néant», a-t-il assené à propos de l’époux de Kim Kardashian qui en prend aussi pour son grade.
C’est un démon ce mec, c’est le règne du mensonge, de l’hypocrisie, du fake, c’est horrible
Booba à propos de Kanye West
Booba n’épargne pas non plus Jay-Z en qualifiant son dernier album d’«insupportable». «Même pas foutu de trouver une seule instru qui tue, avec tout le budget qu’il a. Comment c’est possible?», s’interroge-t-il. Enfin, il adresse quelques mots concernant Drake, dernier membre de cette trinité. «Il a un truc fake que je n’aime pas et sa musique plaît plus aux meufs qu’aux mecs», estime «Kopp» tout en nuançant son propos. «Il faut reconnaître que c’est un génie pour les tubes. Il est au sommet des charts depuis dix ans, et ça, personne d’autre que lui n’y arrive», note-t-il avec une pointe d’envie.
Le rappeur est inévitablement revenu sur le combat manqué dans l’octogone. «Kaaris, il m’a ni**é mon délire en déclarant forfait, ça m’a démoralisé. C’est vraiment moche ce qu’il a fait, c’est honteux», a-t-il regretté, en précisant que la coquette somme d’au moins 1,5 million d’euros était en jeu. «C’était le combat que toute la France attendait. Tous milieux confondus!» Mais de quelle France parle-t-il?