17 avril 2016
« Trois membres d’un parti d’opposition gambien sont morts en détention, suite à une manifestation plus tôt cette semaine, appelant à des réformes électorales dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest », a déclaré aujourd’hui dans un communiqué, l’Organisation des Nations Unies. Un communiqué à travers lequel, ‘le Secrétaire général Ban Ki-moon s’est dit « consterné par le décès du responsable de United Democratic Party (UDP) Solo Sandeng et deux de ses camarades de parti ».
Dès lors, le patron de l’ONU demande « une enquête indépendante sur la mort en détention » par l’Etat des dits membres de l’UDP et appelle à « la libération immédiate et inconditionnelle des autres personnes arrêtées ». En outre, le secrétaire général de l’ONU se dit « profondément préoccupé par l’utilisation excessive de la force, l’arrestation et la détention de manifestants pacifiques ».
Et de rappeler que jeudi, les jeunes et des militants politique gambiens ont marché à Sérékunda (à 7 km de Banjul) pour réclamer des réformes électorales. Venues réprimée la marche, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur la foule, et ont arrêté 25 manifestants. Et samedi, le leader de l’opposition et du parti UDP Ousainou Darboe a été arrêté, en même temps que d’autres responsables de son parti. En plus des Nations Unies, le département d’Etat américain a sorti aujourd’hui un communiqué pour condamner la réaction disproportionnée des forces de sécurité gambienne face à la protestation des populations qui ne réclamaient que des réformes électorales.
Jotay.net