Le 22 avril, 2016
- Les tragiques évènements de la semaine dernière en Gambie ont poussé les organisations des droits de l’homme et des opposants gambiens à se rebeller devant Yaya Jammeh. Ils se sont retrouvés à la place de l’obélisque ce vendredi après-midi pour décrier jusqu’à la dernière énergie les « atrocités » du président gambien et de son pouvoir. Seydi Gassama, d’Amnesty international, Fatou Diadhiou d’article 19, Alioune Tine, Fadel Barro du mouvement y’en a marre et d’autres membres des organisations des droits de l’homme sont venus soutenir le peuple gambien.
Selon Seydi Gassama, porte-parole du jour, trente-sept responsables ont comparu hier devant la justice. « Ce 21 avril, nos organisations ont appris que 37 membres de l’Udp y compris le leader Oussainou Darboe ont été présentés devant la barre et accusés de rassemblement illégal, incitation à la violence, manifestation sans permis, interférence avec la circulation et tapage. C’est inadmissible ce qui se passe en Gambie. Macky Sall doit rompre le silence et remonter les bretelles à Yaya Jammeh, trop c’est trop. Il abuse. La Cedeao ne doit pas s’arrêter sur des déclarations, mais doit agir », dit-il.
Dans la déclaration commune, les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile ont tous « l’intime conviction que Solo Sandeng a été torturé à mort. Plusieurs autres manifestants ont aussi été torturés par des éléments des forces de sécurité ». « Les chiffres que nous avons portent à près de cent sans compter les responsables. Nous disons non à la terreur, halte au règne de la peur », soutient Seydi Gassama porte-parole du jour.
Auteur: Chamsidine Sané – Seneweb.com