Les jeux sont faits : c’est le patron du Parti socialiste (PS) Ousmane Tanor Dieng qui dirigera le Haut conseil des collectivités locales. Le Président Macky Sall a fait son choix et, d’ores et déjà, les tractations sont en cours pour la nomination des futurs membres de cette institution.
Ceux qui manoeuvraient ferme pour diriger le Haut conseil des collectivités locales peuvent se calmer.
Selon Libération, le Président Macky Sall a fait son choix : c’est Ousmane Tanor Dieng, le Secrétaire général du Parti socialiste (PS) qui va le diriger.
Les mêmes sources renseignent d’ailleurs que les tractations sont en cours pour nommer les futurs membres de cette institution qui devrait voir le jour dans un court délai. En attendant que la nouvelle de la nomination d’Ousmane Tanor Dieng ne soit officialisée, des officiels interrogés au sein même de la galaxie présidentielle pensent que choix ne pouvait être meilleur. « Même les adversaires de Tanor reconnaissent que c’est un homme d’Etat au sens noble de l’expression et il est sûr qu’il donnera corps à cette institution sur laquelle le Président compte énormément pour renforcer les collectivités locales », renseigne une source sûre.
Pour rappel, la création du Haut conseil des collectivités locales était un point majeur du référendum soumis au peuple sénégalais le 20 mars dernier. Les autres points étaient la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique ; la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection ; la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens : droits à un environnement sain, sur leur patrimoine foncier et leurs ressources naturelles ; le renforcement de la citoyenneté par la consécration de devoirs du citoyen ; la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel ; le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef ; la représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés ; l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques ; la soumission au Conseil constitutionnel des lois organiques pour contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation etc…