Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 22/07/2016 à 08:19 , mis à jour à 10:12
Donald trump a annoncé jeudi qu’il acceptait « avec humilité et gratitude » l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle de novembre. Le républicain a confirmé son virage sécuritaire amorcé ces dernières semaines.
« Le retour à la sécurité ». C’est ce qu’a promis jeudi Donald Trump à l’Amérique. « Avec humilité et gratitude », l’homme d’affaires populiste de 70 ans a accepté sa nomination pour porter les couleurs républicaines lors de l’élection présidentielle de novembre.
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Dans un discours à la tonalité anxiogène prononcé à l’issue d’une convention qui a mis crûment en lumière les déchirures de son parti, le magnat de l’immobilier, novice en politique, s’est présenté comme « le candidat de l’ordre public ». « La criminalité et la violence qui affligent aujourd’hui notre pays prendront bientôt fin », a-t-il lancé, devant plus de 2000 délégués réunis à Cleveland, dans l’Ohio, et devant des dizaines de millions d’Américains derrière leur écran.
« L’Amérique d’abord! »
Donald Trump a confirmé son virage sécuritaire amorcé ces dernières semaines, dans une registre évoquant celui de Richard Nixon en 1968. « L’Amérique d’abord! », a-t-il lancé, l’index de la main droite levé, face à une foule électrisée. « Je suis votre voix! ».
Peter Thiel, entrepreneur de la Silicon Valley ouvertement homosexuel, a lui reçu une véritable ovation lorsqu’il s’est dit « fier d’être gay, fier d’être républicain, fier d’être américain ». Preuve d’une véritable évolution du « Grand Old Party » sur ce thème, Donald Trump a aussi promis, évoquant le massacre d’Orlando (49 personnes tuées dans un club gay), de « tout faire » pour protéger la communauté LGBT « des violences et de l’oppression d’une idéologie de haine ». Et s’est arrêté un instant pour relever les applaudissement qui ont suivi ses propos.
Construire « un grand mur à la frontière »
S’il s’est gardé, de commentaires personnels sur son adversaire (qu’il surnomme « Hillary-la-crapule » depuis des mois), Donald Trump a dressé un bilan noir et sans nuance de son bilan à la tête de la diplomatie américaine (2009-2013). Un bilan qui se résume selon lui à « la mort, la destruction, le terrorisme et l’affaiblissement ». Il a promis de vaincre « les barbares du groupe Etat islamique ».
Reprenant un à un les thèmes d’une campagne qui a pris tout le monde par surprise, il a réaffirmé sa volonté de construire « un grand mur à la frontière pour empêcher l’immigration illégale, les gangs, la violence, et le déversement de drogue dans nos communautés ».