Mark Zuckerberg s’est déclaré, vendredi dans un message sur Facebook, « préoccupé par l’impact des récentes décisions prises par le président Trump ».
Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, à Saint-Francisco, le 25 mars 2015. (Photo d’illustration) (JOSH EDELSON / AFP)
franceinfoRadio France
Mis à jour le 28/01/2017 | 18:39
publié le 28/01/2017 | 18:39
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Quatre questions sur l' »inquiétant » décret de Donald Trump sur l’immigration
Mark Zuckerberg est sorti de sa réserve pour critiquer les récentes décisions anti-immigration de Donald Trump. Comme il se doit, c’est par un message sur son compte Facebook que le patron du réseau social le plus connu de la planète a exprimé son désaccord, vendredi 27 janvier.
« Mes grands grands-parents sont venus d’Allemagne, d’Autriche et les parents de Priscilla [l’épouse de Mark Zuckerberg] étaient des réfugiés de Chine et du Vietnam. Les États-Unis sont une nation d’immigrants, et nous devrions en être fiers », a écrit Mark Zuckerberg. « Comme beaucoup d’entre vous, je suis préoccupé par l’impact des récentes décisions prises par le président Trump », poursuit le patron de Facebook, qui, jusqu’à présent n’avait pas pris publiquement position contre la politique du nouveau locataire de la Maison Blanche.
« Nous devons garder ce pays en sécurité, mais nous devrions le faire en mettant l’accent sur les gens qui posent en réalité une menace. Étendre l’application de la loi au-delà des personnes qui sont des menaces réelles va nuire à la sécurité des Américains en dispersant les moyens [des forces de l’ordre], tandis que des millions de personnes sans papiers qui ne posent pas de menace risquent de vivre dans la peur d’être expulsés », a encore écrit Mark Zuckerber.
Le patron de Facebook n’est pas le seul à se montrer inquiet. Dans un mail interne qu’a pu consulter le Wall Street Journal, Sundar Pichai, le PDG de Google, a expliqué que ce décret pouvait affecter 187 salariés de l’entreprise. « Nous sommes inquiets de l’impact de ce décret et de toutes les propositions qui pourraient imposer des restrictions aux Googlers [les employés de Google] et leurs familles, ou qui pourraient créer des obstacles pour apporter de grands talents aux Etats-Unis », a écrit Sundar Pichai.