Repéré par Claire Levenson — 05.04.2017 – 9 h 41, mis à jour le 05.04.2017 à 9 h 41
Repéré sur Washington Post
Ces attaques sont «une conséquence de la faiblesse et de l’indécision du gouvernement précédent», a déclaré le président Trump, sans préciser quelle serait la réponse de son propre gouvernement.
Un hôpital détruit après une attaque chimique à Khan Sheikhoun en Syrie, le 4 avril 2017 | OMAR HAJ KADOUR/AFP.
Après une attaque au gaz toxique qui a fait environ cent morts dans le nord-ouest de la Syrie, la Maison-Blanche a répondu en condamnant Bachar el-Assad et…Barack Obama.
«Ces odieuses actions du régime de Bachar el-Assad sont une conséquence de la faiblesse et de l’indécision du gouvernement précédent. Le président Obama a dit en 2012 qu’il établirait une “ligne rouge” contre l’utilisation d’armes chimiques, et ensuite, il n’a rien fait», a déclaré le président dans un communiqué.
L’accusation d’inaction est légitime –Obama avait dit qu’il riposterait si Assad utilisait des armes chimiques mais ne l’a pas fait en 2013après une attaque au gaz toxique particulièrement meurtrière. Mais, à l’époque, Trump n’était absolument pas interventionniste. Il s’était plusieurs fois déclaré contre toute intervention militaire américaine en Syrie, et avait frénétiquement tweeté sur le sujet:
«Encore une fois, à notre leader stupide, n’attaquez pas la Syrie –si vous le faites, plein de mauvaises choses arriveront et les Etats-Unis n’en tirent rien».
AGAIN, TO OUR VERY FOOLISH LEADER, DO NOT ATTACK SYRIA – IF YOU DO MANY VERY BAD THINGS WILL HAPPEN & FROM THAT FIGHT THE U.S. GETS NOTHING!
Ou encore:
«Président Obama, n’attaquez pas la Syrie. Il n’y a aucun avantage et que des inconvénients. Gardez vos munitions pour quelque chose de plus important!»