Les avocats de Karim Wade démentent : « Les déclarations faites à la presse par les représentants de l’État du Sénégal ne procèdent que d’un mensonge d’État »

Karim WADE - © Malick MBOW
Karim WADE – © Malick MBOW

Les Avocats de Karim WADE informent l’opinion nationale et internationale qu’ils opposent un démenti formel aux déclarations de l’Agent Judiciaire et de avocats de l’État du Sénégal sur un prétendu recouvrement, par le Trésor public sénégalais d’une somme de 27 millions d’euros (18 milliards de francs CFA) concernant Karim WADE.
Comme l’avait fait la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour motiver la condamnation de Karim WADE, les représentants de l’État tentent de faire croire à l’opinion que celui-ci serait propriétaire de biens qui, en réalité, appartiennent à d’autres personnes qui se trouvent ainsi scandaleusement dépossédés.
Seules deux maisons du Président Abdoulaye WADE à Dakar et dont la propriété a été arbitrairement imputée à Karim WADE (400 millions de francs CFA soit 600 mille euros) et des véhicules (125 millions de francs CFA soit 188 mille euros) ont été frauduleusement soustraits à la famille WADE par l’État du Sénégal, qui s’apprête à les revendre.
Les 6 appartements et une société AHS de Monsieur Bibo BOURGI, une société ABS appartenant à Alioune Samba DIASSE ont été de même frauduleusement nationalisés par l’État du Sénégal.
Monsieur Bibo BOURGI traine actuellement l’État du Sénégal devant le tribunal arbitral de la Banque Mondiale pour revendiquer ses biens ainsi que des dommages et intérêts.
Les réponses monégasques, françaises et luxembourgeoises aux commissions rogatoires internationales ont clairement établi qu’il n’y avait aucune relation financière, juridique ou économique entre M. Karim WADE et M. Bibo BOURGI et M. Alioune Samba DIASSE.
Les déclarations faites à la presse par les représentants de l’État du Sénégal ne procèdent que d’un mensonge d’État, d’un complot et d’une machination récurrente depuis 3 ans et destinés à une manipulation de l’opinion et à discréditer un candidat à la prochaine élection présidentielle, arbitrairement détenu par les autorités sénégalaises comme l’ont solennellement affirmé les Nations Unies. Celles-ci ont constaté que Karim WADE avait été condamné sans avoir pu bénéficier d’un procès équitable et ont demandé au Gouvernement du Sénégal de mettre fin à da détention.
Les avocats exigent sa libération immédiate et la réparation intégrale de son préjudice conformément aux décisions des Nations Unies d’avril et décembre 2015.

Dakar, le 10 mars 2016 

Les Avocats de Karim WADE

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