Nicolas Hulot s’est exprimé au sujet d’une accusation de viol, publiée dans le magazine L’Ebdo le 9 février, chez Jean-Jacques Bourdin ce 8 février au matin. Olga Ciesco, spécialiste du langage corporel décrypte sa gestuelle pour Closer.
Face aux accusations publiées par le magazine L’Ebdo, dès ce vendredi 9 février, Nicolas Hulot a choisi de s’expliquer sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV. Vingt minutes d’interview décortiquées pour Closer par Olga Ciesco, spécialiste du langage corporel.
D’abord, la spécialiste parle de la « langue de la délectation » plusieurs fois visible lors de l’interview du ministre de l’Ecologie. « Lorsque la langue sort comme ça, ça nous montre que la personne ressent une satisfaction face à ce qu’elle vient de dire. Ca peut venir d’un soulagement ou d’un contentement d’avoir dit quelque chose, par exemple« , explique Olga Cociesco à Closer. Nicolas Hulot répète ce mouvement de la langue à plusieurs reprises notamment lorsqu’il parle de la parole des femmes qui se libère, de cette attaque qui ne repose sur « aucun contenu« , ou encore lorsqu’il évoque être « toujours debout » malgré les accusations que le magazine L’Ebdo relaie ce 9 février.
Il y a aussi quelque chose de notable chez le ministre pour la spécialiste: la façon d’utiliser ses mains lorsqu’il s’exprime. « Le mouvement des mains de Nicolas Hulot est très mobile. La mobilité favorise la transmission de l’émotion. C’est un bon signe d’authenticité« , explique la spécialiste à Closer. Plus précisément, il active particulièrement la main gauche qui est toujours un signe d’appel au côté émotif et spontané de sa personne. Il lève aussi l’index de la main gauche, geste qui signifie, selon la spécialiste, que le ministre veut souligner un propos qu’il estime important. A ce moment-là, il affirme: « Le journal en question demain va évoquer deux affaires qui n’en sont pas« . Le ministre pointe aussi ses index droit et gauche vers lui-même. Un geste qui mélange à la fois la spontanéité et la concentration (liée à la main droite) à la volonté d’accentuer la question de sa responsabilité dans ce qu’il énonce: « J’ai été auditionné par les gendarmes à ma demande« .
Enfin, Nicolas Hulot tend sa joue du côté droit ou du côté gauche selon ce qu’il est en train de dire. Il dit: « On touche à mon honneur. Il s’en remettra. On touche à ma famille et à mes enfants« . Et il tend la joue gauche vers Jean-Jacques Bourdin. Un témoignage gestuel, toujours selon Olga Ciesco, de la spontanéité du ministre et du fait qu’il parle avec ses émotions.