- Le 02 mars, 2018 L’ex-responsable des PME de l’administration Obama a annoncé jeudi être arrivée à un accord pour reprendre le studio Weinstein, au bord de la faillite en raison du scandale d’agressions sexuelles entourant son co-fondateur Harvey Weinstein. « Notre équipe est heureuse d’annoncer que nous avons franchi un pas important et trouvé un accord pour acheter des actifs de la Weinstein Company pour lancer une nouvelle société, avec un nouveau conseil d’administration et une nouvelle vision incarnant les principes que nous défendons depuis le début du processus à l’automne », a déclaré la responsable, Maria Contreras-Sweet, dans un communiqué jeudi soir.
« Ces principes n’ont jamais varié et consistent à bâtir un studio de cinéma mené par un conseil composé d’une majorité de femmes indépendantes », à « sauver 150 emplois », et « créer un fonds de compensation des victimes », a-t-elle ajouté. La société a annoncé dimanche être prête à déposer le bilan Cette annonce intervient alors que la Weinstein Company (TWC) avait annoncé dimanche être prête à déposer le bilan, précisément faute d’accord avec le groupe d’investisseurs emmené par Mme Contreras-Sweet et le milliardaire Ron Burkle.
La TWC n’a pas immédiatement confirmé jeudi soir que les deux parties étaient bien parvenues à un accord. La société, fondée en 2005 par Harvey Weinstein et son frère Robert après qu’ils eurent revendu Miramax à Disney, est plongée dans la tourmente depuis la publication des premières accusations d’abus sexuels contre Harvey Weinstein le 5 octobre. Harvey Weinstein en a été écarté dès le 8 octobre.
Mais depuis, plus d’une centaine de femmes, dont des célébrités internationales comme Ashley Judd, Gwyneth Paltrow ou Salma Hayek, ont accusé le producteur de les avoir sexuellement harcelées, agressées ou violées. Plusieurs d’entre elles ont attaqué Harvey Weinstein et la TWC en justice, des plaintes qui pourraient se traduire par des millions de dollars à payer en dommages et intérêts.
Auteur: 7sur7.be