On ne devient pas président.
On est désigné président.
De Barack Obama à aujourd’hui Donald TRUMP, Roch Marc Christian KABORE en passant par François Hollande, Macky Sall, Emmanuel MACRON et les autres, Seul le tout-puissant sait le pourquoi, car c’est LUI et LUI seul qui possède le secret. Forcer son destin reviendrait à ne plus croire car au-delà de l’expérience humaine, il y a l’expérience mystique. Nul ne saurait se prévaloir de ne rien tenter, de ne rien essayer ou de ne rien oser pour réussir mais il y a Dieu au début et à la fin de Tout.et IL nous en administre la preuve chaque jour qui nait.
La limite humaine se résume à ce que disait Picasso : les 99% de l’expérience humaine c’est l’apprentissage de la vie en passant par l’éducation au sens large jusqu’aux acquis personnels.
Ainsi naquit une « mystique du travail », résumée en ces termes dans « Les grâces de l’Eternel » : « Le travail fait partie de la religion ». Cette mystique est conforme à l’esprit de plusieurs traditions prophétiques avec des réflexions telles que : « Nul n’a jamais consommé une meilleure nourriture que celle qu’il a gagnée par le travail de ses mains », « Travailler pour faire vivre les siens équivaut à la prière et à l’adoration de Dieu » etc… C’était, au demeurant, une sage mesure que de mettre au travail des populations qui cherchaient alors à retrouver un cadre social et une règle de vie. Il n’y avait là nul dessein d’un quelconque effacement progressif des préoccupations d’ordre spirituel, qui eut été en contradiction totale avec la vie et l’œuvre d’Ahmadou Bamba, homme de prière et homme de Dieu qui recommandait à ses disciples de travailler comme s’ils ne devaient jamais mourir mais sans pour autant oublier leurs dévotions.
Pour revenir à Picasso, la limite mystique se résume à 1% (le don de dieu). Dès la naissance et bien avant, tout être humain a ce potentiel qui se résume par un bonus offert par le tout-puissant à l’entame de sa vie. Prendre en main le destin de milliers, de millions d’êtres humains, n’est pas donné à n’importe qui. Il existe quelque part et partout LUI qui régente et décide de Tout.
Des exemples à foison nous édifient sur le DESTIN :
Qui aurait pensé qu’Obama serait président des Etats-Unis d’Amérique il y a 20 ans ?
Qui aurait deviné que Lionel Jospin- candidat du PS lors de l’élection présidentielle de 2002 en France- serait éliminé au premier tour, devancé qu’il a été par le président sortant Jacques Chirac et par le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen ?
Qui aurait pensé que Sarkozy, ce fils d’immigré, serait président en France ?
Qui aurait pensé que Macky serait élu à plus de 60 % en 2012 président au Sénégal il y a 10 ans en arrière, lui qui, comme dirait l’autre, n’avait que pour ambition, lors de la première alternance, de diriger la PETROSEN, société dans laquelle il était brimé et bridé à la fois et ne pouvait pas alors faire valoir ses compétences ?
Tout pour dire qu’il y a en toutes circonstances La Main de Dieu.
Et pour faire digression sur la main de Dieu, rappelons-nous le but de la main de Dieu de Maradona lors de la coupe du monde de football de 1986 au Mexique. Ce but est historiquement célèbre car il fut marqué de la main au début de la seconde période, à la 51e minute de jeu, alors que les deux équipes étaient à égalité 0 à 0. Selon son propre témoignage, Diego Maradona admit n’avoir pu atteindre le ballon de la tête en raison de la grande taille du portier anglais. Il tendit donc le bras pour effleurer le ballon qui loba Peter Shilton, le gardien de but anglais, et termina sa course dans les filets. L’arbitre tunisien M. Ali Bennaceur, n’ayant pas remarqué la faute, valida le but malgré les protestations des joueurs anglais, donnant ainsi l’avantage aux Argentins qui remportèrent le match par 2 buts à 1 grâce à un second but de Maradona qui traversa le terrain en dribblant toute la défense anglaise, cinq minutes plus tard (56e), pour une des plus fameuses actions de sa carrière, cette fois parfaitement régulière. Lors de la conférence de presse d’après-match, Maradona exacerba la polémique par le commentaire qui valut à ce premier but son surnom : « un poco con la cabeza de Maradona y otro poco con la mano de Dios » (« Un peu par la tête de Maradona, un peu par la main de Dieu »).
Pourtant le monde admettait que le but fut marqué à l’aide de la main, mais vient un second but qui confirmera la suprématie de l’Argentine : c’est la justice divine. Maradona serait passé par la misère que lui ferait subir les mortels seulement avec le 1er but à la gloire avec son sublime 2éme but qui fit pâlir d’admiration toute l’humanité et telle était la volonté de Dieu. Cette justice divine est au-dessus des lois humaines, le destin de l’individu détermine sa trajectoire dont seul le tout-puissant a les commandes en main et qu’Il (Dieu) manipule à sa guise.
Les hommes politiques devraient s’inspirer de cette épisode « Maradona » et doivent admettre qu’être intelligent, être plus riche, être bardé de diplômes ou être le plus honnête des citoyens ne feront pas forcement d’eux, un président de la République. On ne peut être président que par sa seule volonté et on peut non plus demeurer président contre la volonté de son peuple ou par seul décret humain. Il y a le décret divin qui est au-dessus de tout. Se porter candidat d’un parti politique, d’un groupement ou autre est une chose mais être élu en est une autre qui, à mon sens, fait appel à beaucoup plus de sagesse, de patience, de travail mais au-delà de tout, de croyance à l’ordre divin.
Seul Dieu sait qui sera l’élu !!!
Malick MBOW