- Webnews | Le 23 juin, 2018
« Il n’y a plus de menace nucléaire de la part de la Corée du Nord », avait affirmé Donald Trump après le sommet de Singapour le 12 juin 2018.
Dix jours après le sommet Trump-Kim, le président américain a qualifié, vendredi, l’arsenal nucléaire nord-coréen de « menace extraordinaire ». Aucune avancée concrète d’une « dénucléarisation complète » n’a, par ailleurs, été enregistrée.
C’est un revirement : dix jours seulement après sa rencontre historique avec Kim Jong-un, Donald Trump a qualifié, vendredi 23 juin, de « menace exceptionnelle et extraordinaire » l’arsenal nucléaire nord-coréen, afin de justifier le maintien des sanctions contre Pyongyang.
« L’existence et le risque de prolifération de matière fossile à des fins militaires sur la péninsule coréenne et les actes et les politiques du gouvernement de Corée du Nord continuent de constituer une menace exceptionnelle et extraordinaire pour la sécurité nationale, la politique étrangère et l’économie des États-Unis », a déclaré au Congrès Donald Trump.
Dans cette déclaration formelle, le locataire de la Maison Blanche justifie la prorogation pour une année supplémentaire de « l’état d’urgence national » décrété en 2008 à cet égard.
Donald Trump avait pourtant déclaré qu’il n’y avait « plus de menace nucléaire de la part de la Corée du Nord », après le sommet de Singapour le 12 juin, qui s’était achevé sur un engagement de la Corée du Nord en faveur d’une « dénucléarisation complète », dont les détails avaient été remis à des négociations ultérieures. Dix jours après, aucune avancée concrète n’a été enregistrée.
Le ministère américain de la Défense a toutefois annoncé vendredi suspendre indéfiniment de nouveaux exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, pour soutenir les négociations diplomatiques en cours avec la Corée du Nord. C’est Donald Trump lui-même qui s’y était engagé.
Auteur: France 24