Selon le World Economic forum, le Docteur Sidy Ndao, le génie sénégalais en robotique et mécanique qui enseigne à l’Université de Nebraska-Lincoln, a été cité parmi les 10 jeunes scientifiques qui vous donneront de l’espoir pour l’avenir.
Voici (voir ci dessus) 10 des jeunes scientifiques les plus passionnants qui travaillent dans le monde aujourd’hui. Ils ne sont qu’un petit échantillon des 52 jeunes scientifiques qui se réuniront à Tianjin lors de la réunion annuelle des nouveaux champions cette année sur le thème «Forger des sociétés innovantes dans la quatrième révolution industrielle». Collectivement, ils pourraient vous rendre plus excité à propos de notre avenir.
Sidy Ndao a développé le premier ordinateur thermique au monde, alimenté par la chaleur plutôt que par l’électricité. Il fonctionnera sous une chaleur extrême, ce qui ouvre des possibilités pour l’exploration des espaces profonds et des profondeurs de la surface de la Terre. Son autre passion est de promouvoir l’éducation STEM en Afrique par le biais d’une organisation appelée SenEcole, qui accueille notamment le concours panafricain de robotique, et par l’Université américaine des sciences et technologies de Dakar au Sénégal, qu’il a fondée.
C’est un exemple à faire valoir, à montrer à aux jeunes Sénégalais et Africains d’aujourd’hui, afin d’impulser chez eux le sens du dépassement de soi et aussi l’incarnation du leadership de l’intelligence artificielle mondiale. Il s’appelle Sidy Ndao et, est Professeur assistant à l’université de Nebraska-Lincoln (UNL).
Sidy Ndao est aussi le fondateur de l’association Senécole, qui a pour objectif d’encourager les étudiants à opter pour des études en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) au service du développement durable de l’Afrique.
Sidy Ndao, est aussi un ardent défenseur de l’éducation en Afrique. Depuis 2012, il est professeur assistant au sein du Département d’ingénierie mécanique et des matériaux de l’université de Nebraska-Lincoln (UNL), aux États-Unis.
Sidy Ndao a été auparavant été associé de recherche postdoctorale au Département de génie chimique et à l’Institute for Soldier Nanotechnologies du Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Cambridge (Massachusetts).
Convaincu de l’importance d’une intégration précoce de ces disciplines scientifiques dans les programmes scolaires, il a lancé le premier concours de robotique destiné aux jeunes en Afrique.
Sidy Ndao a récemment créé la Dakar American University of Science & Technology (DAUST) au Sénégal. Cet établissement supérieur d’enseignement et de recherche en ingénierie et technologies a pour vocation d’encourager l’élaboration de solutions technologiques répondant aux besoins et aux problèmes sociaux de l’Afrique.
Professeur de génie mécanique aux Etats-Unis, ce roboticien sénégalais est à la tête d’un ambitieux programme panafricain de robotique, qui vise à pousser davantage d’élèves du continent à choisir les filières scientifiques.
Sidy Ndao, le chantre de la robotique scolaire en Afrique
La capitale sénégalaise a accueilli il y a quelques mois 350 élèves venus de lycées et collèges de Gambie, du Mali et du Sénégal pour participer au Panafrican Robotics competition (PARC), une compétition panafricaine de robotique ouverte aux élèves de l’enseignement secondaire. Ce championnat qui en était à sa deuxième édition, après celle de 2016, est une initiative de SenEcole, une association créée pour promouvoir l’éducation scientifique chez les élèves d’Afrique.
Le PARC s’inscrit donc dans cette démarche, au même titre que le Dakar American University of Science and Technology (DAUST), lequel est une université privée qui a ouvert ses portes en 2017 dans la capitale du pays de la Téranga et qui forme les étudiants dans les métiers de l’ingénierie, de la technologie et de la science.
Sidy Ndao veut stimuler l’amour des STEM chez les Sénégalais
Le dénominateur commun à toutes ces trois entités s’appelle Sidy Ndao, leur promoteur. Cet universitaire sénégalais basé aux Etats-Unis est peu à peu en train de concrétiser un rêve d’étudiant : celui de stimuler l’amour des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) chez l’élève africain. Un rêve qui a pris corps dans son esprit à peu près le même jour où il a posé les pieds sur le sol américain pour y suivre ses études entamées dans son pays, le Sénégal.
«Je me suis alors rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de Noirs ou d’Africains dans les filières scientifiques», se souvient-il. Pire encore, poursuit-il : «J’ai aussi remarqué que lorsqu’on parlait de l’Afrique, il s’agissait d’un continent auquel on devait apporter de l’assistance. Bref, il n’y avait pas de respect envers les Africains, contrairement aux autres. Et en voyant combien d’Africains meurent sur le chemin de l’Europe, certains disent même que : “Sur ce continent, il n’y a pas de personnes intelligentes”.»
Thèse de doctorat en génie mécanique en 2010 au Rensselaer Polytechnic Institute
Loin de frustrer ou d’affaiblir ce jeune homme d’un mètre soixante-cinq, les préjugés négatifs de ses camarades ont eu pour effet de déclencher en lui une révolte intellectuelle doublée d’une détermination de déconstruire ce qui est à ses yeux une grossière erreur de jugement. Et pour cela, il n’y avait pas mieux que de commencer par se distinguer dans ses propres performances académiques.
Alors, sans coup férir, il décrochera tour à tour une licence en génie mécanique en 2005, puis un master dans la même discipline en 2007 au City College of New York, avant de soutenir avec brio une thèse de doctorat en génie mécanique en 2010 au Rensselaer Polytechnic Institute. Il va ensuite passer une année comme associé postdoctoral au département d’ingénierie chimique du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Soren Hauberg
Les recherches actuelles en matière d’IA se concentrent sur l’amélioration des performances, mais cela peut se faire au détriment de masquer le fonctionnement interne d’un système; En effet, les machines peuvent prendre de mauvaises décisions que nous ne pouvons pas expliquer. Soren développe des algorithmes permettant de déterminer les raisons pour lesquelles un système intelligent exécute une action donnée, améliorant ainsi la transparence, la responsabilité et, ce qui est crucial, notre confiance dans les machines qui prennent de plus en plus de décisions en notre nom.
Fiona Beck
Lorsque l’énergie est déplacée d’un endroit – sa source – à sa destination – votre maison – une grande partie de celle-ci est perdue. Fiona convertit la lumière en d’autres formes d’énergie à l’échelle nanométrique afin de développer des combustibles solaires plus efficaces et des technologies de photodétection dotées de fonctionnalités améliorées, l’un d’eux étant de permettre un stockage et un transport plus efficaces de l’énergie produite à partir de ressources renouvelables.
Rona Chandrawati
Et si une étiquette intelligente sur notre nourriture pouvait nous dire qu’elle est contaminée? La recherche de Rona vise à développer des capteurs nanotechnologiques pour simplifier la détection précoce de maladies potentiellement mortelles et pour alerter les consommateurs sur la contamination des aliments, dont plus de 600 millions dans le monde tombent malades et dont plus de 420 000 meurent chaque année.
Daniel Hurtado
À l’aide de la modélisation informatique, Daniel développe un capteur portable qui surveille en permanence la respiration des patients. Cela peut fournir une alerte précoce pour les complications respiratoires mettant la vie en danger, dont beaucoup surviennent après une chirurgie. Ses recherches visent également à créer de nouveaux outils pour la détection précoce des maladies chroniques et des états pathologiques aigus – de nouvelles technologies pouvant être mises à l’échelle et utilisées rapidement par l’industrie médicale.
Pierre Karam
Pierre intègre des biocapteurs dans les smartphones afin de surveiller et de contrôler les maladies d’origine hydrique et infectieuses en temps réel, dans des contextes aux ressources limitées. Lorsqu’il est mis à la disposition des travailleurs humanitaires, il peut potentiellement identifier la source géographique des épidémies et permettre à la société civile et aux gouvernements de préparer des plans d’urgence rapides et efficaces. Il a également fondé une ONG, 3ilmi 3ilmak, dont la mission est de sensibiliser les scientifiques aux communautés de réfugiés et à haut risque au Liban.
Ding Ai
Les maladies cardiovasculaires sont un tueur aveugle qui représente 31% des décès dans le monde. Ding Ai étudie les mécanismes encore peu clairs responsables du développement de l’athérosclérose, une maladie cardiovasculaire qui provoque une accumulation de plaque dans les artères.
Vinet Coetzee
Près de 500 000 personnes meurent chaque année du paludisme – une maladie urgente mais évitable à 100%. Vinet développe actuellement un test médical de diagnostic non invasif capable de dépister des maladies telles que le paludisme sans avoir besoin de sang, d’électricité ou de personnel de santé hautement qualifié. Ces applications rapides et abordables ont le potentiel de faciliter la détection et le traitement précoces de maladies représentant un danger de mort.
Sang Ah Lee
La maladie d’Alzheimer touche actuellement 50 millions de personnes dans le monde, et devrait atteindre 131,5 millions d’ici 2050. Sang Ah étudie comment l’intelligence spatiale et la mémoire évoluent au fil du temps. Ces informations peuvent être utilisées pour développer des moyens d’améliorer et de compléter la capacité de la mémoire et de prévenir les affections neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer.
Marcos Simoes-Costa
Les cellules souches sont des cellules spéciales de notre corps capables de se transformer partout où il est nécessaire de réparer les tissus et les cellules endommagés. Marcos décode la programmation moléculaire impliquée dans le développement humain précoce afin de mieux informer la thérapie par cellules souches pour la réparation et la régénération des organes et des tissus. Cela pourrait avoir de profondes répercussions sur les médicaments, allant de la prévention des anomalies congénitales à l’augmentation des taux de survie au cancer.