TOUSSAINT MANGA SUR L’ACCIDENT DE SAGAGA – L’ascenseur est défectueux depuis 3 ans… Mon collègue s’est retrouvé avec les deux jambes cassées en plus d’un bras…C’est un scandale! ‘

 

 

Moustapha NIASSE © Malick MBOW
Moustapha NIASSE © Malick MBOW

En chutant du quatrième étage alors qu’il s’introduisait dans l’ascenseur du nouveau bâtiment de l’Assemblée nationale, l’honorable député s’est cassé les deux jambes et le bras gauche. L’ascenseur n’avait pas de tapis, car défectueux et en réparation. Sadaga ne pouvait pas échapper à son sort car les réparateurs n’avaient installé aucun panneau de signalisation et que l’ascenseur pouvait aussi répondre sur commande.
Pour Toussaint Manga, venu lui rendre visite, en compagnie de certains de ses collègues,  »c’est un scandale d’autant plus que l’appareil, en question, ne fonctionnait que de manière intermittente depuis 3 ans.  »

Le député libéral de s’interroger sur l’utilisation du budget de l’Assemblée nationale qui reste, dit-il, absolument floue en plus de point influer sur les conditions d’exercice des parlementaires.  » Je l’ai dit lors des débats du jour. Le budget de l’hémicycle sert à quoi.  Il n’y a pas une bonne orientation budgétaire. L’environnement de l’Assemblée ne connait aucune mutation malgré tout cet argent voté. Quand un député chute du quatrième étage, c’est grave. Sadaga a échappé à la mort à cause d’un ascenseur défectueux depuis trois ans. Les priorités du Président de l’Assemblée sont ailleurs. On le sait prompt à donner de l’argent aux députés de la mouvance présidentielle lorsqu’il est question de choses politiques. C’est regrettable parce que les députés travaillent dans des conditions difficiles.  » Toussaint Manga de marteler, ce chapitre,   que son collègue devra être très rapidement dédommagé pour avoir été victime d’une mauvaise gestion d’un budget.

L’honorable député d’aborder, par ailleurs, toujours par rapport à la gestion du budget de l’hémicycle, les difficiles conditions de travail.  »  Il y a qu’ici qu’il est possible de trouver le personnel travailler avec des machines à pédales, avec des cassettes alors que l’Assemblée devrait être à l’ère de l’informatique. Aujourd’hui, nous sommes envahis par des papiers. Nous en recevons des kilogrammes. Alors qu’avec une informatisation du système,  des tablettes auraient suffi pour nous faciliter la tâche. Maintenant, nous exigeons de savoir comment le budget est géré. Comment peut-il nous être permis de fouiller dans la gestion des ministères et des directions, alors que nous n’avons même pas la possibilité de savoir où va l’argent de l’Assemblée nationale !  » s’interroge-t-il.

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