30 mars 2016 à 14h13 — Mis à jour le 30 mars 2016
Par Jeune Afrique avec AFP
Le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, élu le 14 février, a pris officiellement ses fonctions mercredi, après avoir prêté serment lors de la cérémonie d’investiture à Bangui.
Centrafrique : cinq choses à savoir sur Faustin-Archange Touadéra
« Je jure de respecter scrupuleusement la Constitution (…) et de préserver la paix », a déclaré Faustin-Archange Touadéra, investi président de la Centrafrique ce mercredi 30 mars. Le nouveau chef de l’État s’est également engagé à remplir sa charge sans aucune considération ethnique et de ne jamais exercer son pouvoir à des fins personnelles.
Le président de la « réconciliation nationale »
Vêtu d’un costume sombre, Faustin-Archange Touadéra a ensuite écouté attentivement le président de la Cour constitutionnelle, Zacharie Ndouba, s’adresser à lui. « Vous incarnez désormais la nation toute entière et ses valeurs. Soyez fidèle au serment que vous avez prononcé. Vous serez le président de la réconciliation nationale », a déclaré ce dernier, exhortant ses compatriotes à « taire [leurs] rancœurs et à panser [leurs] plaies ».
De son côté, la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, a remercié la communauté internationale pour son aide dans le retour à l’ordre constitutionnel. « Vive la République centrafricaine unie, réconciliée avec elle-même et désormais engagée sur la voie de la démocratie », a-t-elle lancé.
Chefs d’État africains dans l’assistance
Plusieurs chefs d’État africains étaient venu assister à la cérémonie d’investiture, organisée dans le stade de 20 000 place de la capitale, sécurisé par les Casques bleus. Parmi eux, ceux de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, et du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso.