Notre candidature à la tète du Conseil de l’Ordre des Architectes du Sénégal ne sera pas forcément pour gagner mais pourrait impulser des changements pour une meilleure prise en compte de notre noble profession notamment:
Dans l’exercice de l’architecture conformément aux règles établies au Sénégal et au-delà dans le cercle de l’UEMEOA et de la CEDEAO,
Dans la manière de permettre aux architectes d’être les premiers choix du pouvoir public pour la réalisation des infrastructures, bâtiments et équipements publics,
Dans la recherche, en accord avec les architectes, à travers des laboratoires ou des enseignants et ce, en vue de mettre en place une architecture authentique réelle, parlante et profondément tirée de notre ancrage culturel,
Dans la collaboration avec les écoles de la place pour la légalisation et la reconnaissance en en se projetant sur la mise en place d’une ou des écoles d’architecture pour une formation débouchant sur l’exercice de l’architecture à travers un diplôme reconnu par le Conseil de l’Ordre des Architectes du Sénégal à la suite d’une validation par une commission interne mise en place par l’ODAS dite « commission Architecture et Formation »,
Dans la pratique au mérite de l’architecture pour la reconnaissance des architectes à distinguer grâce à leur travail pour une architecture originale et identitaire assez singulière en décernant un Grand Prix d’Architecture, initié depuis plusieurs années par une proposition antérieure et non mise en application; le moment est venu pour enfin mettre en place ce grand prix d’Architecture de Dakar. LE MAGAZINE A4 PERSPECTIVES ET LE SITE EN LIGNE A4 PERSPECTIVES.COM- créés par des architectes, journalistes, environnementalistes, artistes, ingénieurs et autres corps de métier- dont je fais partie des initiateurs, seront mis à disposition et entièrement dévoués aux architectes pour l’actualité, la recherche, et la publication de projets ou d’articles sur l’architecture.
Dans un monde où l’esprit d’individualisme domine, c’est le moment d’offrir un cadre de grand débat d’échanges entre les architectes à travers un PAUSE CAFE dans un endroit autre que le siège afin de faire naitre un lien de partage, de solidarité et surtout entre les architectes afin de développer des rencontres productives dans l’exercice de ce métier d’architecte qui se pratique mieux ensemble que dans l’isolement.
Dans notre Sénégal d’aujourd’hui, on a comme l’impression que la tendance c’est de faire disparaitre le métier de l’architecte au vu de ces édifices et autres bâtiments, sans âme, sans architecture, florissants dans notre environnement paysager comme des coups de griffe sur un beau visage. Partout à travers les grands projets en cours, à travers la banalisation de la formation de l’architecture, à travers, de plus en plus, des concours négociés et cautionnés par les architectes eux-mêmes avec un grand silence suspect et complice, à travers l’exercice illégal de l’architecture ou une architecture totalement désordonnée dans nos zones urbaines et rurales, nos quartiers, nos villes, nos villages; il est alors temps que le conseil de l’ordre s’affirme avec un président qui a de l’exercice, de l’audace et la pratique de l’architecture visible et une certaine reconnaissance des ses consœurs et confères pour prétendre diriger une grande institution qui est la vitrine de l’architecture au Sénégal et ne point faire du conseil un club ou un refuge d’architectes qui veulent se faire un portefeuille de clients et un carnet d’adresse parce que tout simplement les membres occupent une station pour se faire valoir.
Dans tous les pays le président de cette institution a d’abord fait ses preuves avant de prétendre être à la tête d’une aussi précieuse institution dont la vocation première c’est le respect et la sauvegarde de l’exercice de ce métier sur tout le TERRITOIRE. C’est aussi le moment de se rapprocher de tous les anciens présidents pour recueillir leurs conseils, avis, expériences et aussi ensemble de définir une proposition d’une nouvelle vision de la politique architecturale au Sénégal de par une commission intitulée Architecture et Culture. Architecture et culture faisant bon ménage tel que théorisé par le Président Léopold Sédar SENGHOR et qui demeure encore d’actualité, aujourd’hui en 2019 quand on visite ses nombreux écrits et surtout les œuvres architecturales qu’il a inspirées notamment sa maison sur la corniche « les dents de la mer » et la foire de Dakar.
Dans un monde où le masculin domine alors que la sensibilité et la sensualité sont féminines, nous restons encore très loin d’ouvrir largement nos portes ou d’accueillir nos consœurs au premier plan pour nous permettre d’aller vers la polarisation ou l’attirance de la profession. Désormais l’ODAS saisira l’occasion au sein du conseil pour promouvoir les femmes dans le métier et susciter des vocations. Dans d’autres pays, de plus en plus de femmes architectes sont à la tête des ordres.
Dans ce monde où la jeunesse est l’espoir de la survie d’un métier qui est en perpétuelle évolution aujourd’hui les architectes sont composés de toutes les tranches d’âge allant des seniors expérimentés en nombre réduit à une jeunesse resplendissante et productrice majoritaire. L’ODAS doit permettre un cadre de contrôle et d’exercice de la profession architecturale afin d’éviter une pollution par des intrus qui à la longue auront le dessus sur toute une jeunesse qui a passé avec mérite un long cursus pour enfin se retrouver en concurrence déloyale parce que tout simplement le cadre est permissive. Aussi l’ODAS en partenariat avec les structures de formation professionnelle devrait permettre un maintien du niveau des architectes et un recyclage perpétuel à travers des séminaires ou autres rencontres à définir dans le cadre professionnel.
Dans une procédure normale et légale, le conseil de l’ordre a son mot à dire de plein droit dans toutes les politiques décisionnelles, la délivrance du permis de construire, les programmes en vue de la construction d’un édifice public, de la création de nouvelles zones d’habitation, ou de pôles industrielles touchant l’urbain, le rural, l’environnement et pour cela il faut un conseil de métier, d’architectes expérimentés pour parler d’égal à égal avec les décideurs et non pas à des architectes auxquels on demande de participer à un concours pipé d’avance alors que tous les architectes ont mille chances à travers une procédure légale de se voir confier un travail si le conseil de l’ordre donne les orientations légales et utiles aux pouvoirs décisionnaires en mettant en place à travers son conseil une commission de transparence pour l’exercice équitable du métier de l’architecte. Juste pour dire NON à un président qui est le premier à se proposer, en ignorant complètement l’exercice de sa fonction, à savoir la défense des intérêts moraux, légaux et matériels de sa corporation en tant que président de l’ordre pour la promotion et la légalité du métier d’architecte au Sénégal.
POUR UN ODAS FORT :
NOTRE Mission
Dans une perspective de protection du public, l’ODAS valorise l’acquisition et le maintien d’un haut niveau de compétence de ses membres en vue de la réalisation d’un environnement bâti distinctif et de qualité́ qui soit source de fierté́ et d’identité́ collective.
NOTRE Vision
Etre un leader incontournable en matière de valorisation de l’architecture et de la profession d’architecte.
NOS Valeurs
L’influence
Intervenir sur toutes les tribunes pertinentes afin d’agir sur le cours des événements et d’influer sur les orientations politiques et l’ensemble des enjeux qui touchent l’exercice de la profession d’architecte et la qualité́ de l’environnement bâti.
La pro activité́
Prévoir l’évolution des enjeux qui touchent la profession et répondre en conséquence aux attentes du public.
L’inclusion
Valoriser, au sein de l’Ordre et de la profession, l’altruisme, la coopération, l’ouverture et l’intégration harmonieuse des différences.
L’innovation
Rechercher constamment des solutions innovantes et efficientes dans nos façons d’être et de faire. Promouvoir, dans l’intérêt du public, la recherche d’innovation afin de contribuer à l’amélioration de la pratique de l’architecture et de la qualité́ de l’environnement bâti.
Dans une conclusion, on lance un appel à tous les architectes, épris de justice et sans exception, à s’unir ensemble à travers cette candidature pour l’exercice du métier de l’architecture dans le respect, dans la reconnaissance des architectes par eux-mêmes, dans la loyauté, l’éthique, l’équité, la moralité aussi à travers un conseil de discipline qui ne restera pas en veille comme d’habitude mais qui se mettra en avant-garde pour la survie du métier de l’architecture afin d’éviter que les seniors d’aujourd’hui soient accusés de complices à l’assassinat de l’architecte au Sénégal.
DANS UN PROGRAMME QUE NOUS PUBLIERONS BIENTÔT, NOUS DONNERONS UN PLAN D’APPROCHE ET DE MISE EN ŒUVRE DES ÉTAPES A SUIVRE. NOUS DISONS BIEN « NOUS » CAR POUR MIEUX RÉUSSIR NOTRE MISSION, IL FAUT UN GRAND ENSEMBLE DE PERSONNES QUI ONT LA MÊME VISION CAR TOUT SEUL QUELQUE SOIT LA VOLONTÉ DE L’INDIVIDU OU DU CANDIDAT RIEN NE PEUT SE FAIRE ET C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE CETTE VISION D’UN CHANGEMENT PROFOND DOIT VENIR DE PLUS QUE DE LA MAJORITÉ. AINSI, NOUS APPELONS TOUS LES ARCHITECTES A NOUS REJOINDRE POUR ENGAGER LE COMBAT POUR CETTE NOUVELLE POLITIQUE DE L’ARCHITECTURE AU SÉNÉGAL A TRAVERS LE CONSEIL DE L’ORDRE DE L’ARCHITECTURE. AUCUN SOUTIEN NE SERA DE TROP POUR NOTRE CANDIDATURE DITE DE FRANCHISE, DE TRANSPARENCE DE L’UNION ET SURTOUT DE LA SOLIDARITÉ.
EN TOUT ETAT DE CAUSE, NOUS RESTONS OUVERT ET DISPONIBLE POUR DES ECHANGES AVEC LES CONCOURS ET CONFRÈRES EN PRÉCISANT QU’UN MANDAT ME SUFFIRAIT POUR RELEVER LES DÉFIS ET NOUS PERMETTRAIT DE PASSER LE RELAIS A UNE FUTURE CANDIDATE OU UN FUTUR CANDIDAT QUI AURA LA CHARGE ET LE MÉRITE DE LA CONTINUITÉ.
VOS CONTRIBUTIONS SERONT LES BIENVENUES.
NOUS VOUS REMERCIONS.
27 AVRIL 2019